mercredi 19 mai 2021

LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. le bulletin du 14 mai 21

LA GRÈVE TIENT BON

L’usine PPG est paralysée depuis plus de 20 jours, les travailleurs occupent un campement 24h sur 24 et 7j/7 et le
moral tient bon !
A plusieurs reprises, des temps forts ont donné lieu à
des rassemblements avec à chaque fois entre 50 et
70 salariés.
Licenciés pour le profit des milliardaires ça ne passe
toujours pas !


THE PLACE TO BE 

Les visites de salariés, de riverains, d’associations,
pour apporter un soutien moral et le plus souvent
matériel continuent et même se multiplient.
Des élus locaux ou des représentants de partis poli-
tiques ont aussi fait le déplacement. C’est le signe
que la mobilisation des travailleurs de PPG se fait
connaître. C’est une bonne chose et tant mieux si
cela sert d’exemple.


TOUS VISÉS, TOUS CONCERNÉS
Soyons nombreux au rassemblement des « victimes
du capital », vendredi 21 mai à 11h, devant l’usine
PPG. Des travailleurs de plusieurs entreprises
confrontés aux licenciements ont déjà annoncé qu’ils
viendraient.
Les attaques contre les travailleurs se multiplient
dans toutes les entreprises, nous n’avons pas d’autre
choix que d’exprimer plus largement notre colère.


GAZ HILARANT
Conséquence de la grève chez PPG, les livraisons
d’Azote ont été interrompues. En plus des bras, le
gaz manque pour la production...
Finalement, c’est quand il n’y a plus d’azote qu’on
se bidonne le plus !


ACCIDENT CHEZ ALES
Il y a quelques jours, un jeune intérimaire a eu le
pied écrasé par une engin de manutention. La direc-
tion au lieu de l’aider à trouver des soins, lui a payé
un uber... vers l’agence d’intérim.
La direction a choisi de s’en laver les mains mais ce
n’est pas pour ça qu’elles ne sont pas sales.


« TOUT VA TRÈS BIEN MADAME LA
MARQUISE »

Ce week-end, un grave incendie a eu lieu chez le
sous traitant de Dassault, Protec industrie de Bezons.
C’est une usine de traitement de surface classée
Seveso. C’est à dire que tous les jours les tra-
vailleurs y manipulent des produits dangereux et très
toxiques.
Immédiatement, la préfecture a fait un communiqué
pour dire qu’il n’y avait pas de danger... comme
après l’incendie de Lubrizol ou celui de l’usine
d’Achère... Aucune raison de leur faire confiance !


IL N’Y A PAS QUE LA FUMÉE QUI VOLE
Certains travailleurs de Protec subissent une baisse
importante de salaire liée au chômage partiel qui
dure depuis 14 mois à cause du covid. Et mainte-
nant, c’est le chômage technique pour tous, à cause
de l’incendie. Les travailleurs ne sont pas respon-
sables, ce n’est pas à eux de payer !

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