mardi 14 juin 2022

LUTTE OUVRIERE BEZONS ZI 13 JUIN 2022

Zone de Texte: Imp.spé.LO


Contre cette société de plus en plus folle, votez Lutte ouvrière !


Supporters bloqués pendant des heures, aspergés de gaz lacrymogènes et molestés par la police… la finale de la Ligue des Champions a tourné au fiasco. Et encore heureux, on ne compte pas de mort ! Après avoir accusé, à tort, les supporteurs de Liverpool, les responsables se renvoient la balle. Et derrière qui se cachera encore le gouvernement ?

Macron est toujours prêt à se mettre en avant. Quand il a fallu trouver un point de chute pour cette finale, initialement prévue en Russie, il a fait valoir le « savoir-faire français » dans l’organisation de ces grands évènements. Mais en voilà le résultat !

Et à ce « savoir-faire français » s’ajoute maintenant la marque de Lallement, le préfet de police de Paris, l’agité de la matraque, l’accro au gaz lacrymo. Ce dernier a cru pouvoir régler les problèmes comme il l’a fait avec les gilets jaunes ou les jeunes des banlieues : en tapant dans le tas.

Une fois de plus, le gouvernement s’est montré totalement dépassé par la situation. En fait, il est dépassé dans tous les domaines : par la crise des hôpitaux, par le manque de personnel dans l’Éducation nationale, par la flambée des prix. Il est dépassé par la crise économique et le délitement de la société qui en résulte.

Tout le système marche sur la tête. Il n’y a plus d’argent pour assurer un fonctionnement à peu près normal de la vie sociale. Il n’y a plus d’argent pour payer des salaires dignes au personnel des hôpitaux ou pour faire fonctionner les collectivités locales. Mais il y a des milliards qui s’accumulent du côté de la bourgeoisie.

Cette abondance alimente la spéculation et fait exploser tous les prix : les prix des footballeurs, les prix de l’immobilier, et avec la guerre en Ukraine et les menaces de sanctions et de pénuries, le prix de toutes les matières premières, du pétrole au blé. 

La société craque par tous les bouts. Il y a une façon de la remettre sur ses pieds, c’est que les travailleurs se battent pour que les richesses créées reviennent à la classe productive.

Les milliards réalisés doivent servir à augmenter les salaires, à embaucher dans le privé et dans le public, dans les hôpitaux, les écoles, les transports. Ils doivent servir au paiement des retraites et à financer les études de la jeunesse. Ils doivent permettre l’épanouissement des classes populaires en rendant la culture, le sport et les loisirs accessibles à tous.

Que ce soit pour nos affaires quotidiennes ou pour la marche du monde, les dirigeants nous mènent à la catastrophe. Alors, le monde du travail doit retrouver la volonté d’agir par lui-même. Il doit renouer avec ce qui fait sa force : les luttes collectives. Il n’y a rien à attendre d’en haut, des institutions, c’est à nous de nous organiser et de nous battre pour nous faire respecter, mais aussi pour changer toute la société.

C’est pour affirmer cela que Lutte ouvrière présente des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives.

Ils sont à l’image du monde du travail : la plupart sont en activité, d’autres au chômage ou n’ont que des emplois précaires. D’autres sont à la retraite ou encore étudiants.

Il y a tous les statuts, des salariés du privé, des fonctionnaires, des indépendants aussi. Ils sont ouvriers, facteurs, aides à domicile, conducteurs de bus, infirmières, caristes, techniciens maintenance, employés, enseignants, mécanos, chauffeur de taxi, informaticiens free-lance... À l’image des classes populaires, ils ont souvent des origines des quatre coins du monde.

Aucun n’est politicien professionnel. Aucun ne vendra ses convictions ou sa révolte contre le système capitaliste pour faire carrière. Ils partagent les préoccupations des familles populaires, leurs galères quotidiennes. S’ils étaient élus, ils représenteraient infiniment mieux la population laborieuse que les beaux parleurs, issus, dans leur écrasante majorité, des milieux privilégiés, quand ils ne sont pas politiciens de père en fils ou en fille. 

Les candidats de gauche, de droite ou d’extrême droite rivalisent pour gérer le capitalisme alors même que ce système nous condamne à l’exploitation, aux inégalités, aux crises et à la guerre. Voter pour les candidats de Lutte ouvrière, c’est affirmer que ce système est à renverser. 

C’est aussi rejeter le racisme et le nationalisme, toutes ces idéologies qui dressent les travailleurs les uns contre les autres. Et c’est affirmer que les travailleurs, qui font tourner la société, sont capables de la diriger bien mieux que la grande bourgeoisie aveuglée par sa course au profit ! Le 12 juin, soyons nombreux à voter pour les candidats de Lutte ouvrière !                                                         

                                                            Nathalie Arthaud

LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. LE 13/06/2022

PPG : PSE annulé

Une fois l’usine PPG de Bezons fermée et démontée, les juges de la cour d’appel de Versailles ont annulé le « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » qui ne sauve aucun emploi de PPG.

Nous, on savait depuis longtemps que la fermeture était inacceptable. Ils nous donnent raison.

Amiante on veut savoir

Il y a beaucoup d’amiante dans l’usine PPG de Bezons. Le démantèlement secoue forcément les poussières. Que se passe-t-il pour les riverains et les salariés des usines mitoyennes, comme Tencate ?

c’est pas réglé

Chez Yvel, il y a peu, un des régleurs s’en est pris avec véhémence, à une ouvrière déléguée, proférant des insultes et des menaces. Il est connu pour ses manières, en particulier contre les intérimaires. La direction ferme les yeux du moment que la production sort. Mais cette fois, il a été trop loin.

Homme de main, pratiques d’hier, ça suffit.

Change de disque

Au conditionnement de chez Alés, pour emballer des crèmes de jour, la direction n’a qu’un refrain : « un pot toutes les trois secondes ».

Ni le rythme, ni les paroles ne vont faire de cette rengaine un tube.

Vacances forcées ?

La direction d’Alès annonce que l’usine ne fermera pas en août et qu’elle veut limiter les congés pour ce mois.

Si c’est pour nous faire danser sur son tube de l’été, ça ne fait pas rêver.

Un Perrier citron svp

Il y a quelques jours, une panne sur le réseau info a bloqué certains services. Les salariés concernés auraient pu rester chez eux en télétravail mais la direction a insisté pour les faire venir.

Elle préfère nous voir buller, c’est noté.

Loupé

La direction de Tencate claironne qu’avec le nouveau logiciel : « fini les erreurs ». Pour avril, c’est loupé le nouveau logiciel a encore laissé passer des salaires incomplets.

La direction a du mal à laisser sortir les sous mais nous on en a ras le bol des salaires au rabais.

La solidarité a bon dos

Pas de jour férié, ni encore moins de ponts, la semaine dernière chez Elis. La direction l’a récupéré au prétexte de la solidarité avec les anciens.

Non seulement, les anciens ne voient pas la couleur de cette prétendue solidarité, mais en plus les scandales dans les Ehpad ont montré comment les actionnaires s’engraissent sur leur dos.

Le marché s’envole

Le 23 mai s’est ouvert à Genève le salon mondial de l’aviation d’affaires. Les opérateurs, comme Vista ou Flexjet, et les producteurs, comme Dassault ou Textron, ont le sourire aux lèvres car l’utilisation et les ventes de jets privés sont en plein essor.

Les champions de la lacrymo

Depuis la finale de la Ligue des champions samedi soir à Paris, où des milliers de supporters sont restés bloqués pendant des heures, aspergés de gaz lacrymogène et chargés par la police, le gouvernement accuse les fans de Liverpool et les jeunes des quartiers proches du Stade de France.

L’organisation était sûrement calamiteuse. Mais la police a fait ce à quoi le ministère de l’intérieur la dresse depuis des années : cogner, et refaire ensuite l’histoire pour couvrir ses agissements.

Cette fois, les exploits de la police française ont eu l’honneur des écrans du monde entier.

Hyène de classe

Éric Zemmour ose prétendre que la cause du chaos en marge de la finale de la Ligue des champions est le fait que le Stade de France se trouve en plein milieu de cités pauvres et immigrées. 

En charognard à l’affut pour étaler sa haine des étrangers et en fait sa haine des pauvres, Zemmour s’adresse à la France à laquelle il appartient et qu’il veut représenter : celle des riches du 16è arrondissement et de la Côte d’Azur où il est candidat aux élections législatives. La haine de classe à l’état brut.

Chômage : la catastrophe continue

En avril, le nombre de chômeurs de catégorie A est reparti à la hausse. 5,45 millions de personnes inscrites à Pôle emploi, toutes catégories confondues.

Macron se vantait depuis des mois d’une prétendue baisse du chômage. Les faits sont têtus : le chômage de masse ne recule pas, alors que les cadences explosent et que les bras manquent dans les secteurs utiles comme les écoles et les hôpitaux. 

    Pour nous joindre : lutte.ouvriere.bezons@gmail.com


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