24H /24 CONTRE LES LICENCIEMENTS
La direction de PPG ne rêve que de fermer l’usine en nous licenciant tous. Nous avons répondu par la grève depuis jeudi 29, l’usine est bloquée et rien ne sort. Nous nous retrouvons le plus souvent à plusieurs dizaines à occuper l’entrée de l’usine. Les roulements s’organisent nuits et jours, week-end compris les volontaires ne manquent pas. Hors de question de se laisser licencier sans se défendre. Nous avons bien raison de compter sur notre force collective !
TOUS MENACÉS, TOUS CONCERNÉS Bien des salariés ou des habitants des alentours passent nous apporter leur soutien, avec souvent un geste concret. Un camion nous a apporté du bois pour le brasero, d’autres de la nourriture, de l’argent ou des tentes. De nombreuses voiture passent en klaxonnant pour nous encourager. Lutter contre les licenciements est un combat que tout le monde comprend d’autant mieux que personne ne se sent à l’abri.
TOUS ENSEMBLE Depuis jeudi, les grévistes multiplient les initiatives et le campement s’organise pour tenir l’entrée de l’usine. Il y a le planning, les tentes, le frigo, le barbecue et les repas. Normal, la grève, c’est l’affaire des grévistes.
DEBORDÉE ?
A l’arrache, la direction de PPG change les horaires de travail de ceux qui restent, à la dernière minute, sans se soucier des problèmes que ça leur pose. Question organisation le planning des grévistes est mieux fait et surtout, c’est tous ensemble que nous le décidons !
SUPER HÉROS OU SUPER ZÉRO ?
Le directeur de PPG a dû se retrousser les manches et occuper un poste de superviseur pour tenter de faire produire quelque chose. Ce n’est pas sûr qu’il y arrive, en attendant, il occupe déjà le poste de super jongleur.
A FORCE DE FERMER...
Chez Tencate, c’est le manque de polymère qui a mis les machines à l’arrêt et chez Yvel, c’est le manque de pièces détachées. La pénurie sera-t-elle la nouvelle mode printemps été ?
SALAIRES À LA PEINE
L’autre pénurie, est celle qui s’annonce sur nos salaires. Le manque de matières premières annonce une accélération de la hausse des prix. Puisque la direction de Tencate a débuté les réunions annuelles à propos des salaires autant lui rappeler que nos salaires aussi ont besoin d’augmenter.
PLEURE PAS LA BOUCHE PLEINE
La direction de P&B (Alés) vient d’acheter une nouvelle usine en Normandie. Pour une société qui se plaint toujours de ne pas avoir d’argent… ça a l’air d’aller !
MANIF DU 1ER MAI, UNE AGRESSION ODIEUSE.
À la fin de la manifestation du 1er mai, à Paris et à Lyon, plusieurs dizaines de nervis cagoulés ont attaqué le cortège de la CGT, jetant des pavés sur les camionnettes, proférant des insultes racistes et tabassant plusieurs militants. 21 d’entre eux sont blessés, dont quatre dans un état grave. Ceux qui ont perpétré cette agression, quelles que soient les idées dont ils se réclament, sont des ennemis des travailleurs et ne valent pas mieux que l’extrêmedroite.
L’EXPLOITATION TUE
Depuis le début de l’année, 112 personnes sont mortes d’un accident du travail. Parmi elles, un ouvrier du bâtiment malien sans-papiers, Bary Keita, auquel ses camarades ont rendu hommage pendant la manifestation du 1er mai. Les responsables de cette hécatombe sont les patrons qui utilisent la peur du chômage ou la peur de l’expulsion pour ceux qui n’ont pas de papiers, afin d’imposer des conditions de travail dangereuses. Leurs profits sont tâchés de sang.
FONDERIES, EN LUTTE CONTRE LES LICENCIEMENTS
Les travailleurs de la Fonderie de Bretagne, dans le Morbihan, se battent contre la fermeture de leur usine. Le groupe Renault qui en est propriétaire veut la mettre en vente, menaçant 350 travailleurs de perdre leur emploi. Renault voudrait supprimer 15 000 emplois dans le monde, alors qu’il a des milliards en caisse et largement les moyens de maintenir tous les emplois. Les travailleurs de cette entreprise défendent leur gagne-pain. Ils ne doivent pas restés isolés.
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