Michel
Campagnac
enseignant
en lycée professionnel
Conseiller
municipal
tête
de la liste
Lutte
Ouvrière-faire
entendre
le
camps des travailleurs
à
Bezons
Le
15 mars, aura lieu le premier tour des élections municipales.
Pour
bien des candidats, les élections municipales sont un enjeu
politicien et un enjeu pour leur carrière. Pour les travailleurs
conscients de leurs intérêts, c’est l’occasion de faire
entendre nos exigences.
La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit.
Comme l'ont montré les manifestations de la semaine dernière, cette
bataille est loin d’être finie. Et même si ce n’est pas dans
les urnes que nous pourrons mettre en échec la politique
antiouvrière de Macron et de son gouvernement, les élections
peuvent permettre au moins de se compter et de faire entendre le camp
des travailleurs.
Nous
présentons une liste aux élections municipales de Bezons. Nos
candidates et nos candidats ne sont pas des politiciens ni des
notables. Ils affirment fièrement leurs idées communistes et
révolutionnaires. Ce sont des ouvriers, des employés, des
manutentionnaires, des techniciens, des caissières, des agents
d'entretien, des hospitaliers et des enseignants. Ils partagent la
vie et les difficultés des travailleurs. Ils sont engagés dans le
combat contre la réforme des retraites et contre toutes les attaques
dont les travailleurs font l'objet.
Nous
avons à cœur d’affirmer qu’il y a deux camps dans cette société
et deux façons de voir les choses. La question des retraites est
très révélatrice : pour les puissants et tous ceux qui les
servent, il n’y aurait pas d’autre solution que d’accepter de
travailler davantage et de se contenter d’une retraite toujours
plus minable. Mais pour ceux qui travaillent et qui en supportent
toutes les contraintes, comment accepter de travailler jusqu’à 65
ans, sur les chantiers, dans les hôpitaux ou les maisons de
retraites, les restaurants ou encore les bureaux ou les salles de
classes. Cela n’a pas de sens, les jeunes n’ont pas de travail,
et bien des patrons se débarrassent des plus anciens dès qu’ils
le peuvent. Entre ces deux façons de voir les choses, nous savons
quelle est la notre : celle du camp des travailleurs.
Nous
ne disons pas : « Votez pour nous et les choses changeront ». Il
n'est pas possible, à l'échelle d'une commune, de changer
réellement la vie des travailleurs. Le pouvoir appartient aux
capitalistes et à l'État. Les communes populaires, en particulier,
sont prises en étau entre les besoins criants et le manque de moyens
pour y faire face.
En
revanche, une commune dirigée par des révolutionnaires pourrait
être un point d'appui pour organiser, avec les travailleurs, leurs
combats : contre des licenciements, pour soutenir des grèves, contre
les expulsions locatives ou encore pour la réquisition de logements
vides. Une telle municipalité mettrait ses moyens matériels à la
disposition de ceux qui luttent. Elle chercherait à instaurer
localement une démocratie ouvrière, en associant à ses décisions
les travailleurs, leurs syndicats et leurs associations.
Et
même en minorité dans un conseil municipal, des élus de Lutte
ouvrière pourraient être les yeux et les oreilles des classes
populaires. Ils se feraient les porte-parole de leurs intérêts
contre ceux des riches. Ils dénonceraient les promoteurs immobiliers
et les capitalistes qui vivent aux crochets de la collectivité, et
les notables qui les arrosent.
Alors,
le 15 mars prochain, en votant pour les listes de Lutte ouvrière,
les travailleurs conscients de leurs intérêts pourront se faire
entendre. Avant comme après cette échéance, il faudra poursuivre
la lutte, car l'offensive de Macron et Philippe, ces pantins qui
gouvernent au profit du grand capital, ne s'arrêtera pas avec les
municipales.
Envoyez
des représentants du
camp
des travailleurs au conseil municipal
de Bezons.
votez pour la liste
Lutte ouvrière-faire
entendre le camp des
travailleurs menée par Michel Campagnac

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