jeudi 20 juin 2024

Élections législatives. Les candidats de Lutte ouvrière

 

Élections législatives. Les candidats de Lutte ouvrière


Le 30 juin, Lutte ouvrière sera présente avec 550 candidates et candidats, soit dans la presque totalité des 577 circonscriptions du pays. Ce chiffre comprend les trois candidats de Guadeloupe et les deux de Martinique présentés par nos camarades de Combat ouvrier, les sept candidats de La Réunion, un candidat à Mayotte et un en Guyane.

 


Comme sur la liste des élections européennes et comme lors de tous les scrutins précédents, nos candidats sont des travailleurs, des militants souvent connus de longue date dans leur entreprise et leur quartier. Ce sont des ouvriers de l’automobile, de la chimie, des transports, des cheminots, des postiers, des enseignants, des employés du commerce ou des services, des soignants et des maçons, actifs ou retraités. Ils font partie de ce vaste monde du travail sur lequel repose toute la société et qui doit parler pour lui-même, car personne ne le fera à sa place.

Les candidats de Lutte ouvrière se présentent sur le même programme et avec le même drapeau que celui qu’ils défendent tous les jours, dans toutes les circonstances, le programme communiste, sous le drapeau rouge de tous les travailleurs.

Élus au Parlement, ils resteraient des militants ouvriers révolutionnaires et ne se transformeraient pas, eux, en loyaux gérants des affaires de la bourgeoisie, titre revendiqué par le gouvernement de Front populaire de 1936 et qui depuis a été applicable à tous les gouvernements élus avec les suffrages ouvriers. Nos camarades seraient les yeux et les oreilles des travailleurs parmi les fondés de pouvoir du patronat et, s’ils approuveraient bien sûr toute éventuelle mesure qui serait favorable à leur classe, ils dévoileraient et combattraient tous les mauvais coups fomentés contre ses intérêts.

Face aux bonimenteurs professionnels du patronat, il faut envoyer au Parlement des militants ouvriers honnêtes, il faut voter Lutte ouvrière.

                                                              Paul Galois (Lutte ouvrière n°2916)

 

 

Dominique MARIETTE-Michel CAMPAGNAC, les candidats de Lutte ouvrière dans la 5ème circonscription du Val d’Oise, (Argenteuil-Bezons).

 Dominique MARIETTE-Michel CAMPAGNAC, 

les candidats de Lutte ouvrière dans la 5ème circonscription du Val d’Oise, (Argenteuil-Bezons).

 

 Le 30 juin votez Lutte ouvrière !

Ras le bol des sacrifices pour les privilèges d'une minorités de capitalistes.
Pour l'augmentation et l’indexation des salaires sur les prix, misons sur la mobilisation du camp des travailleurs.

mercredi 19 juin 2024

RN : le poison de la division

 


RN : le poison de la division

Publié le 19/06/2024

«Stopper la submersion migratoire, réduire drastiquement l’immigration légale et illégale et expulser les délinquants étrangers » voilà ce qu’on peut lire, dans le programme de Bardella pour les élections législatives, une priorité pour le RN puisque cela figure en deuxième point.

De Le Pen père à Marine Le Pen, l’extrême droite a toujours fait son fonds de commerce des attaques contre les immigrés. Marine Le Pen en 2022 réclamait même un référendum pour inscrire la « maîtrise de l’immigration » et la « priorité nationale » dans la Constitution ; ce point est pour le moment mis de côté.

Le RN a construit son ascension électorale en spéculant sur les préjugés, le racisme et la xénophobie, la haine de l’autre. La propagande des Le Pen et Bardella sert ainsi non seulement à leur apporter des voix, mais cherche à détourner la colère des classes populaires des seuls responsables de la crise, le grand patronat et la grande bourgeoisie, dont ils se préparent à défendre les intérêts s’ils parviennent au pouvoir. En même temps, le RN dresse une partie de la classe ouvrière contre une autre en désignant comme responsables de tous les maux ceux qui construisent des logements, des hôpitaux, qui font tourner des usines, qui font les ménages dans les hôtels de luxe, ceux qui travaillent dans la restauration, qui sont les plus exploités, les plus mal payés.

Diviser pour régner : tout le monde connaît la formule. Au contraire de cette politique de division qui affaiblit la classe ouvrière face au patronat, tous ceux qui vivent dans les mêmes cités qui se dégradent, qui travaillent sur les mêmes chantiers, dans les mêmes usines, sur les mêmes lignes de production, doivent se serrer les coudes contre le patronat, pour réclamer des augmentations de salaire, résister aux augmentations de cadences qui tuent à petit feu, pour s’opposer en un mot à l’exploitation.

Comme nombre de travailleurs l’ont scandé dans bien des manifestations, dans bien des grèves qui les réunissaient, travailleurs français et travailleurs immigrés ont le même patron, ils doivent donc mener le même combat.

                                                                 Aline Retesse (Lutte ouvrière n°2916)

 

mercredi 29 mai 2024

LUTTE OUVRIÈRE BULLETIN BEZONS Z.I. Le 28/05/2024

 


POUR FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS, VOTEZ LUTTE OUVRIÈRE !

« Après avoir envoyé son Premier ministre face à Bardella, la tête de liste du Rassemblement national, Macron a proposé de débattre lui-même avec Le Pen. À l’approche des élections européennes du 9 juin, le camp macroniste voudrait mobiliser son électorat en se présentant à nouveau comme le seul rempart à l’extrême droite. Mais depuis qu’il est au pouvoir, loin d’affaiblir le RN, Macron l’a au contraire renforcé en reprenant à son compte sa démagogie contre les migrants, contre les chômeurs, contre les jeunes des banlieues, contre les travailleurs immigrés…

De son côté, le RN cherche à capitaliser le rejet que Macron suscite au sein des classes populaires et se présente comme le seul parti qui n’a jamais gouverné. Mais il fait tout pour démontrer à la bourgeoisie qu’il est tout aussi capable de servir ses intérêts que les partis ayant déjà exercé le pouvoir.

Le RN et les macronistes se disputent le droit de gérer les affaires de la classe capitaliste et donc de s’attaquer au monde du travail. Quand, au nom du « patriotisme économique », Bardella-Le Pen prônent l’instauration de barrières douanières aux frontières de la France, Macron-Attal parlent d’en instaurer aux frontières de l’Europe. Mais, national ou européen, ce protectionnisme protégerait exclusivement les intérêts du grand patronat et ses profits, non les emplois.

À aucun moment Macron-Attal ou Bardella-Le Pen n’abordent la question des licenciements, des fermetures d’entreprises et les problèmes concrets des travailleurs. Ils n’ont pas un mot sur les cadences de plus en plus dures, sur le temps passé dans les transports, ni sur les contrats précaires que beaucoup connaissent, ni sur les bas salaires et les petites retraites. Aucun de ces politiciens n’envisage de s’en prendre aux profits faramineux accumulés grâce à l’exploitation des travailleurs par les Arnault, Mulliez, Dassault, Peugeot… Car tous s’inclinent devant le pouvoir et la fortune de ces grandes familles bourgeoises, qui sont les vrais maîtres de la société.

Le parti lepéniste est un mouvement d’extrême droite dirigé par une famille millionnaire, qui rassemble des nostalgiques du pétainisme et des partisans du colonialisme, celui d’hier en Algérie comme celui d’aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Mais s’il peut compter sur les voix des quartiers populaires, la responsabilité en incombe d’abord au PS et au PC. Ces partis qui se disaient du côté des travailleurs les ont trahis et écœurés lors de leurs passages successifs au gouvernement, où ils ont fidèlement servi les intérêts des capitalistes en menant des politiques anti-ouvrières. Et en contribuant eux aussi à répandre le poison du nationalisme dans les rangs de la classe ouvrière, ils ont fait reculer sa conscience d’avoir des intérêts irréductiblement opposés à ceux de la bourgeoisie et ont ouvert la voie au RN.

Travailleurs, n’écoutons pas les démagogues qui veulent nous diviser en désignant les immigrés comme des boucs-émissaires et nous entrainer dans une guerre entre pauvres ! Ce ne sont pas ceux qui vomissent leur haine des étrangers ou des musulmans dans les médias qui bâtissent les immeubles, entretiennent les routes ou font tourner les hôpitaux, mais bien notre classe sociale, celle des travailleuses et des travailleurs venus du monde entier.

Nos ennemis, ce sont les capitalistes, une minorité de financiers et d’actionnaires qui parasitent la société. Ils s’enrichissent comme jamais avec leur guerre économique qui met la planète en coupe réglée et dresse les peuples les uns contre les autres.

Les élections ne changent pas la vie, mais elles permettent de s’exprimer. La liste Lutte ouvrière – le camp des travailleurs, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, est composée d’ouvriers, d’employés, de techniciens, de cheminots, d’enseignants. Dans cette campagne électorale, nous voulons affirmer que les travailleurs qui savent faire fonctionner la société doivent la diriger ! Nous voulons faire entendre le mot d’ordre lancé par Marx et devenu celui du mouvement ouvrier quand il était révolutionnaire : « Travailleurs de tous les pays, unissons-nous ».

Voter le 9 juin pour la liste Lutte ouvrière, c’est affirmer fièrement sa confiance dans la capacité de la classe ouvrière de renverser le capitalisme, ce système fauteur de crises et de guerres, et de bâtir une société débarrassée des frontières, de l’exploitation et de toutes les formes d’oppression

Nathalie Arthaud


LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. Le 27/05/2024

Non au licenciements!

La direction d’Yvel, vient d’annoncer des licenciements sous prétexte de difficultés économiques. Non seulement, il faudrait croire sur parole la direction quand elle dit qu’elle ne peut pas faire autrement mais surtout personne n’a oublié que l’entreprise Yvel a d’abord été une bonne affaire pour les groupe financiers, riches à milliards : One Rock d’abord, Lone Star ensuite.

Ces gens là se sont gavés sur notre travail, pas questions de les laisser nous jeter à à la rue.

« dans le même bateau » ?

Le groupe financier One rock qui possède des dizaines d’entreprises dans la chimie, le pétrole, l’agroalimentaire ou les services avait vendu Yvel en septembre 23 à un autre groupe financier du même genre, Lone Star qui affiche lui, 83 milliards de $ de biens.

Et ces messieurs sont gênés pour maintenir nos salaires ? A d’autres !

C’est pas qu’une question de mot

« Les employés touchés par la réduction », c’est par cette formule que le groupe annonce qu’il y aura des licenciements tout en évitant de le dire. Si la direction d’Yvel espère qu’avec ce genre de formule elle va rendre acceptable, l’inacceptable, elle se met le doigt dans l’œil. Notre gagne pain, on y tient !

L’union fait la force

Depuis des années, le groupe réorganise la production et vide l’usine de Bezons de son travail. Tout en déclarant : « tout va très bien ». Et aujourd’hui elle déclare qu’elle ne fait que « réduire » le personnel.

Tout le monde est visé par les licenciements. Si la direction espère nous diviser, c’est parce que plus nombreux nous sommes plus fort.

Sans vergogne

alors qu’elle prévoit de nous jeter à la rue, la direction d’Yvel cherchait des volontaires la semaine dernière pour faire des heures supplémentaires.

Elle nous prend pour des citrons, eh bien donnons lui les pépins !





Pour nous joindre : lutte.ouvriere.bezons@gmail.com

Attaquer les chômeurs, c’est nous attaquer tous

Le gouvernement compte économiser 3,6 milliards d’euros avec sa nouvelle réforme de l’assurance-chômage : il faudra avoir travaillé encore plus longtemps et la durée d’indemnisation sera encore plus courte.

Il ose prétendre que c’est pour atteindre le plein-emploi. Comme si les chômeurs étaient au chômage pour le plaisir ! Le but réel est d’utiliser la peur du chômage pour faire pression à la baisse sur les salaires et conditions de travail de toutes et tous.

Chômage : les discours et la réalité

Selon la CGT, 130 plans de licenciements et de suppressions de postes ont été lancés depuis septembre 2023, menaçant plus de 60 000 emplois.

Tandis que le gouvernement baratine sur le plein-emploi et réduit encore les indemnités chômage, le patronat poursuit sa guerre de classe en licenciant et en aggravant l’exploitation.

Pour l’arrêter, une seule voie : une mobilisation du monde du travail pour exprimer sa colère !

Actionnaires gavés, populations affamées

Les dividendes mondiaux ont encore battu un record : près de 340 milliards de dollars rien que pour le premier trimestre 2024.

C’est plus que le budget annuel qui serait nécessaire, selon l’ONU, pour éradiquer la faim dans le monde. Mais pour cela, il faudra mettre au régime sec actionnaires et capitalistes.

Les assassins… et leurs complices

L’armée israélienne a massacré sous les bombes au moins 35 personnes dans un centre de déplacés à Rafah, dans la bande de Gaza, portant à près de 36 000 le nombre de victimes de la politique de terreur du gouvernement israélien.

Mais ce que les dirigeants du monde impérialiste trouvent « scandaleux » et « honteux », c’est qu’un procureur de la Cour Pénale Internationale ait osé accuser Netanyahou, le premier ministre israélien, de crimes de guerre, même si cette accusation n’a aucune chance d’aboutir à un procès.

Pour eux, pas question de gêner leur homme de main.



jeudi 2 mai 2024

Election européenne 9 juin 2024 : votez pour lutte ouvrière, le camp des travailleurs

 





https://www.lutte-ouvriere.org/portail/journal/meetings-campagne-166411.html

Fête de lutte ouvrière 18 , 19 et 20 mai 2024

 Bienvenue à la fête de lutte ouvrière


Rendez-vous les 18, 19 et 20 mai 2024

Trois jours de fraternité






mercredi 1 mai 2024

Atos : derrière la souveraineté, les petites affaires entre amis.

 jeudi 2 mai 2024

Économie, affaire Atos : derrière la souveraineté, les petites affaires entre amis. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître.



En annonçant que l’État allait racheter les activités « souveraines » du groupe informatique Atos, menacé de faillite depuis des mois, Bruno Le Maire vole au secours de ses actionnaires.

Atos est un groupe de services numériques, qui fabrique des supercalculateurs, installe des systèmes de gestion ou de stockage de données numériques. Parmi d’autres choses, il gère les outils numériques permettant de simuler les essais nucléaires, le fonctionnement des centrales nucléaires, les systèmes de certains équipements militaires ou encore ceux des Jeux Olympiques. Atos emploie 100 000 salariés dans le monde, dont 10 000 en France.

Pendant onze ans, entre sa sortie du ministère de l’Économie sous Sarkozy et sa nomination comme commissaire européen chargé du Marché intérieur, le PDG d’Atos était Thierry Breton. En 2020, Édouard Philippe, ancien Premier ministre de Macron, est devenu président de son conseil d’administration. Autrement dit, les liens entre l’appareil d’État français, les institutions européennes et les dirigeants et actionnaires d’Atos sont nombreux et intimes.

À la tête d’Atos, Thierry Breton a réalisé des acquisitions à tour de bras, rachetant notamment, pour plusieurs milliards d’euros, les activités informatiques de l’allemand Siemens ou des américains Xerox et Syntel. La spéculation aidant, le cours des actions d’Atos s’est alors envolé, portant la valeur du groupe à plus de 10 milliards d’euros quand, en 2019, Thierry Breton a été nommé à la Commission européenne. Entre-temps, il était devenu multimillionnaire.

Mais les déboires ont succédé à l’euphorie. La dette contractée pour racheter des concurrents et les aléas du marché ont poussé des actionnaires à quitter le navire. Le cours des actions et la valeur d’Atos se sont effondrés. Le groupe vaut aujourd’hui moins d’un milliard d’euros, avec presque 5 milliards de dette.

Ses dirigeants sont donc à la recherche de nouveaux financiers pour racheter la dette et les actions. Sur les rangs se trouve aujourd’hui l’actionnaire principal, David Layani, et surtout le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, le même qui vient de racheter le groupe Casino.

Et voilà que, au nom de la souveraineté nationale, députés et ministres se sont émus qu’un milliardaire étranger puisse posséder une entreprise qui gère l’informatique militaire ou celle des centrales nucléaires. Cela a justifié l’intervention rapide de Le Maire, au nom de l’État, pour racheter les secteurs dits stratégiques ou souverains. Il a ainsi libéré la voie pour que Kretinsky, Layani ou d’autres milliardaires puissent racheter le groupe avant de le dépecer pour n’en garder que les morceaux les plus rentables.

Les dizaines de milliers de travailleurs, vendus avec les murs, en feront immanquablement les frais. Les Thierry Breton, Édouard Philippe ou Bruno Le Maire, eux, sableront le champagne avec les grands bourgeois qu’ils servent ou qui les servent.

mardi 30 avril 2024

LUTTE OUVRIÈRE BULLETIN BEZONS Z.I. Le 29/04/2024

 




EUROPE : DERRIÈRE L’UNION, LA CONCURRENCE ÉCONOMIQUE ET LA GUERRE !


« L’Europe peut mourir » ; « elle est encerclée par des puissances régionales désinhibées » ; « le réarmement du monde s’accélère» : pour tenter de mobiliser son camp menacé d’une déroute aux élections européennes, Macron se pose en champion de la défense de l’Europe. Il s’est rallié au projet de bouclier antimissile européen qu’il refusait jusque-là.

Si la guerre est en train de rattraper l’Europe, Macron et les dirigeants des puissances impérialistes en sont les principaux responsables. Le système qu’ils défendent, c’est la guerre économique permanente pour accéder aux matières premières et conquérir des marchés au détriment de leurs rivaux. Ces rivalités expliquent pourquoi le monde entier est au bord de la guerre généralisée.

Poutine a envahi l’Ukraine pour tenter d’empêcher que les capitalistes occidentaux accaparent les marchés et les ressources de ce pays issu de l’Union soviétique. Depuis, pour s’assurer que l’Ukraine reste une semi-colonie du capital occidental, l’Otan fait durer cette guerre fratricide qui détruit le pays et décime sa population.

La recherche de la suprématie par les grandes puissances impérialistes est la cause de bien des guerres en Afrique, en Asie ou au Moyen-Orient. Elle est à l’origine de celle qui oppose Israël aux Palestiniens. En effet, c’est pour assurer leur influence dans cette région riche en pétrole et stratégique pour le commerce international, que les Britanniques ont favorisé la création d’un État juif au détriment des Arabes.

Les États Unis ont pris le relais, faisant d’Israël leur allié indéfectible pour veiller sur leurs intérêts au Moyen-Orient. Pourtant, si une puissance régionale est aujourd’hui « désinhibée », c’est bien Israël : elle massacre impunément les Palestiniens à Gaza, les pourchasse en Cisjordanie et provoque le Hezbollah libanais et l’Iran, au risque d’embraser toute la région !

La guerre économique se déroule aussi entre grandes puissances impérialistes censées être alliées, les États-Unis et les différentes puissances européennes. Entre elles, la seule règle qui vaille est le rapport de force.

Grâce à leur puissance, les États-Unis signent les plus gros chèques, attirant des industriels européens qui partent s’y installer. Parce que le marché américain est plus vaste et moins morcelé, des capitaux quittent l’Europe pour l’Amérique.

De leur côté, invoquant la transition énergétique ou la relocalisation de la production, les dirigeants européens ouvrent eux aussi les caisses de leur État, chacun veillant à arroser d’abord ses constructeurs automobiles nationaux, ses producteurs d’électricité ou ses géants du BTP.

Ces rivalités économiques permanentes expliquent pourquoi une Europe vraiment unifiée est impossible dans le cadre capitaliste.

Il en va de même sur le terrain militaire : la « défense européenne » n’existe que dans les discours de Macron. La défense et l’armement constituent un marché profitable dans lequel la guerre économique fait rage.

Ainsi l’Allemagne n’achète pas d’avions Rafale à Dassault mais des F-16 américains, tandis que la France n’imagine pas acheter de chars allemands Leopard. Nexter, Thales, Safran et les autres marchands d’armes tricolores exigent que l’armée française soit pour eux un client exclusif.

Oui, la guerre économique se niche partout. Dans une économie en crise, avec des capacités de production colossales et des marchés saturés, elle est de plus en plus rude.

Elle peut se transformer à tout moment en affrontement armé. Les préparatifs d’une guerre entre les deux géants que sont les États-Unis et la Chine se font ouvertement. Pour conserver leur rôle de gendarme du monde, les États-Unis ont dépensé l’an dernier 900 milliards de dollars. C’est 40 % du total des dépenses militaires de la planète et quatre fois plus que la Chine.

Que la guerre soit économique ou militaire, les capitalistes et leurs serviteurs politiques la font toujours payer aux travailleurs. D’abord, au travers de la course à la compétitivité et en taillant toujours plus dans les budgets des hôpitaux ou des écoles pour acheter des missiles. Puis, lorsque les guerres, éclatent, en les envoyant sur les champs de bataille.

La guerre est inséparable du capitalisme. Pour avoir la paix, les travailleurs doivent préparer la révolution, c’est-à-dire l’expropriation de la classe capitaliste pour placer la société sous leur direction.

Il faut affirmer  cette perspective, lors des manifestations du 1er Mai et en votant pour la liste « Lutte ouvrière - le camp des travailleurs » lors des élections européennes du 9 juin..

LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. Le 29/04/2024

SOLIDARITÉ

Depuis 9 jours, les chauffeurs de bus des dépots Keolis d’Argenteuil et Montesson qui desservent la zone industrielle, sont en grève, pour exiger des augmentations de salaire et des améliorations des conditions de travail. Aucun bus ne sort des dépôts, leur colère est profonde, ils ont bien raison de ne pas se laisser faire !

POUR LA SÉCURITÉ

Les chauffeurs en grève n’en peuvent plus de l’attitude irresponsable de leur direction qui les force à sortir avec des bus tellement mal entretenus qu’ils deviennent dangereux. Problèmes de freins, portes qui s’ouvrent en roulant, boîtiers électriques en accès libre parce qu’ils ne ferment plus,... les incidents sont quasi-quotidien. Leur combat est celui de tous.

ET POUR NOTRE SANTÉ

Il n’y a pas que sur les routes que l’irresponsabilité d’employeur menace la sécurité des travailleurs. Chez Yvel tant que l’enquête n’apportera pas plus d’explications sur le dysfonctionnement de la machine à l’origine de l’accident grave, il n’y a pas de raison de prendre des risques en travaillant dessus.

C’EST L’EXPLOITATION DE L’HOMME PAR L’HOMME QUI TUE

Le 28 avril était la Journée internationale de la santé et de la sécurité au travail, et le 29, bien sûr, la tragédie des accidents graves ne s’est pas arrêtée. On ignore le nombre réel de victimes dans le monde. Rien qu’en France, les morts par le travail sont estimés à deux par jour dans le privé, sans compter les accidents de trajet, les suicides, les maladies professionnelles. Seule certitude : la recherche du profit maximum et la santé des travailleurs ne sont pas compatibles.

VOL EN BANDE ORGANISÉE

Selon l’Urssaf, les patrons ont bénéficié de plus de 73 milliards d’euros d’allègements de cotisations sociales en 2022 ; l’État n’a reversé en échange que 60,3 milliards à la Sécurité sociale. Ces cadeaux au patronat sont un pillage tant des ressources de la Sécurité sociale que de l’argent public de l’État. Les deux le font payer à la population par moins d’accès à la santé et moins de services utiles.


NE NOUS LAISSONS PAS INTIMIDER

Après la condamnation de Jean-Paul Delescaut, responsable CGT dans le Nord, pour « apologie du terrorisme » et la convocation par la police de plusieurs représentants de LFI, des étudiants de Science Po, qui occupaient leur école pour dénoncer le massacre à Gaza, ont été évacués par les CRS, taxés d’an-tisémites et menacés de représailles. La campagne du gouvernement pour faire taire ceux qui condamnent son soutien au terrorisme d’État israélien continue. Mais la contestation aussi !

VIVE LE 1ER-MAI OUVRIER ET INTERNATIONALISTE!

Le 1er-Mai, journée de lutte internationale des travailleurs, soyons le plus nombreux possible dans les cortèges de Lutte ouvrière, derrière le drapeau rouge. Alors que les adorateurs du capitalisme nous enivrent de nationalisme et dressent les peuples les uns contre les autres pour leurs profits, cette journée sera l’occasion de rappeler que les travailleurs n’ont pas de patrie, qu’ils sont à la base de toutes les richesses et ont la force de renverser l’ordre des riches et de leurs serviteurs politiques.

AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES, LA LISTE LUTTE OUVRIÈRE – LE CAMP DES TRAVAILLEURS

Tandis que les différentes écuries politiciennes occupent les écrans en discutant de plus ou moins d’Europe, plus ou moins de souveraineté, la crise capitaliste s’aggrave et les travailleurs en paient les conséquences par le chômage, l’inflation, la course aux armements... Conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, la liste Lutte ouvrière affirme que la seule perspective qui vaille, c’est celle du renversement du capitalisme !

Suivez l’actualité de la campagne sur notre site internet : https://www.lutte-ouvriere.org/

LES 18, 19 ET 20 MAI, LA FÊTE DE LUTTE OUVRIÈRE

La Fête de Lutte ouvrière à Presles (95), sera, dans une ambiance festive et fraternelle, un grand rassemblement pour tous ceux qui en ont assez de cette année société d’oppression et qui veulent en finir avec le capitalisme et ses guerres. Ce sera aussi des concerts, débats, jeux... L’entrée coûte 20 euros jusqu’au 15 mai. 

Visitez le site : https://fete.lutte-ouvriere.org/ !

jeudi 25 avril 2024

Keolis – Montesson et Argenteuil (78 et 95) En lutte pour les salaires

 

Keolis – Montesson et Argenteuil (78 et 95)

En lutte pour les salaires

Illustration - En lutte pour les salaires

Une grève a démarré lundi 22 avril au matin dans les deux dépôts de bus Keolis d’Argenteuil et de Montesson, qui desservent une partie de la banlieue ouest de Paris : Argenteuil, Sartrouville, Bezons, Cormeilles-en-Parisis... La quasi-totalité des conducteurs étant en grève, seuls quatre bus ont pu sortir à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, et deux à Montesson, dans les Yvelines.

L’ensemble des organisations syndicales ont appelé au mouvement et c'est la première fois en 40 ans qu'à Argenteuil, l’encadrement et les ateliers se sont joints aux conducteurs. Les payes sont trop basses, et certains conducteurs accumulent les heures de conduite avec des semaines infernales. La direction de Keolis, qui ne proposait que 1,9 % d’augmentation, propose dorénavant 2,5 %. Les grévistes réclament 4 %, et certains à Montesson 6 %.

Mais c’est aussi les conditions de conduite qui sont de plus en plus difficiles, les temps de parcours impossibles à tenir. Avant le tour de conduite suivant, il n’y a parfois que deux-trois minutes, pas le temps de prendre un café ou d’aller aux toilettes. À cela s’ajoute l’état du matériel : au dépôt d’Argenteuil, un bus avec 800 000 km au compteur reste en service, de nombreux autres sont mal en point. 

Voilà le résultat des économies imposées par l’État et la région aux services publics. Les patrons de Keolis, Transdev ou de la RATP les mettent en œuvre, recherchant le bénéfice maximum aux dépens des travailleurs et des usagers. Les grévistes ne l’acceptent pas.