mercredi 29 mai 2024

LUTTE OUVRIÈRE BULLETIN BEZONS Z.I. Le 28/05/2024

 


POUR FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS, VOTEZ LUTTE OUVRIÈRE !

« Après avoir envoyé son Premier ministre face à Bardella, la tête de liste du Rassemblement national, Macron a proposé de débattre lui-même avec Le Pen. À l’approche des élections européennes du 9 juin, le camp macroniste voudrait mobiliser son électorat en se présentant à nouveau comme le seul rempart à l’extrême droite. Mais depuis qu’il est au pouvoir, loin d’affaiblir le RN, Macron l’a au contraire renforcé en reprenant à son compte sa démagogie contre les migrants, contre les chômeurs, contre les jeunes des banlieues, contre les travailleurs immigrés…

De son côté, le RN cherche à capitaliser le rejet que Macron suscite au sein des classes populaires et se présente comme le seul parti qui n’a jamais gouverné. Mais il fait tout pour démontrer à la bourgeoisie qu’il est tout aussi capable de servir ses intérêts que les partis ayant déjà exercé le pouvoir.

Le RN et les macronistes se disputent le droit de gérer les affaires de la classe capitaliste et donc de s’attaquer au monde du travail. Quand, au nom du « patriotisme économique », Bardella-Le Pen prônent l’instauration de barrières douanières aux frontières de la France, Macron-Attal parlent d’en instaurer aux frontières de l’Europe. Mais, national ou européen, ce protectionnisme protégerait exclusivement les intérêts du grand patronat et ses profits, non les emplois.

À aucun moment Macron-Attal ou Bardella-Le Pen n’abordent la question des licenciements, des fermetures d’entreprises et les problèmes concrets des travailleurs. Ils n’ont pas un mot sur les cadences de plus en plus dures, sur le temps passé dans les transports, ni sur les contrats précaires que beaucoup connaissent, ni sur les bas salaires et les petites retraites. Aucun de ces politiciens n’envisage de s’en prendre aux profits faramineux accumulés grâce à l’exploitation des travailleurs par les Arnault, Mulliez, Dassault, Peugeot… Car tous s’inclinent devant le pouvoir et la fortune de ces grandes familles bourgeoises, qui sont les vrais maîtres de la société.

Le parti lepéniste est un mouvement d’extrême droite dirigé par une famille millionnaire, qui rassemble des nostalgiques du pétainisme et des partisans du colonialisme, celui d’hier en Algérie comme celui d’aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Mais s’il peut compter sur les voix des quartiers populaires, la responsabilité en incombe d’abord au PS et au PC. Ces partis qui se disaient du côté des travailleurs les ont trahis et écœurés lors de leurs passages successifs au gouvernement, où ils ont fidèlement servi les intérêts des capitalistes en menant des politiques anti-ouvrières. Et en contribuant eux aussi à répandre le poison du nationalisme dans les rangs de la classe ouvrière, ils ont fait reculer sa conscience d’avoir des intérêts irréductiblement opposés à ceux de la bourgeoisie et ont ouvert la voie au RN.

Travailleurs, n’écoutons pas les démagogues qui veulent nous diviser en désignant les immigrés comme des boucs-émissaires et nous entrainer dans une guerre entre pauvres ! Ce ne sont pas ceux qui vomissent leur haine des étrangers ou des musulmans dans les médias qui bâtissent les immeubles, entretiennent les routes ou font tourner les hôpitaux, mais bien notre classe sociale, celle des travailleuses et des travailleurs venus du monde entier.

Nos ennemis, ce sont les capitalistes, une minorité de financiers et d’actionnaires qui parasitent la société. Ils s’enrichissent comme jamais avec leur guerre économique qui met la planète en coupe réglée et dresse les peuples les uns contre les autres.

Les élections ne changent pas la vie, mais elles permettent de s’exprimer. La liste Lutte ouvrière – le camp des travailleurs, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, est composée d’ouvriers, d’employés, de techniciens, de cheminots, d’enseignants. Dans cette campagne électorale, nous voulons affirmer que les travailleurs qui savent faire fonctionner la société doivent la diriger ! Nous voulons faire entendre le mot d’ordre lancé par Marx et devenu celui du mouvement ouvrier quand il était révolutionnaire : « Travailleurs de tous les pays, unissons-nous ».

Voter le 9 juin pour la liste Lutte ouvrière, c’est affirmer fièrement sa confiance dans la capacité de la classe ouvrière de renverser le capitalisme, ce système fauteur de crises et de guerres, et de bâtir une société débarrassée des frontières, de l’exploitation et de toutes les formes d’oppression

Nathalie Arthaud


LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. Le 27/05/2024

Non au licenciements!

La direction d’Yvel, vient d’annoncer des licenciements sous prétexte de difficultés économiques. Non seulement, il faudrait croire sur parole la direction quand elle dit qu’elle ne peut pas faire autrement mais surtout personne n’a oublié que l’entreprise Yvel a d’abord été une bonne affaire pour les groupe financiers, riches à milliards : One Rock d’abord, Lone Star ensuite.

Ces gens là se sont gavés sur notre travail, pas questions de les laisser nous jeter à à la rue.

« dans le même bateau » ?

Le groupe financier One rock qui possède des dizaines d’entreprises dans la chimie, le pétrole, l’agroalimentaire ou les services avait vendu Yvel en septembre 23 à un autre groupe financier du même genre, Lone Star qui affiche lui, 83 milliards de $ de biens.

Et ces messieurs sont gênés pour maintenir nos salaires ? A d’autres !

C’est pas qu’une question de mot

« Les employés touchés par la réduction », c’est par cette formule que le groupe annonce qu’il y aura des licenciements tout en évitant de le dire. Si la direction d’Yvel espère qu’avec ce genre de formule elle va rendre acceptable, l’inacceptable, elle se met le doigt dans l’œil. Notre gagne pain, on y tient !

L’union fait la force

Depuis des années, le groupe réorganise la production et vide l’usine de Bezons de son travail. Tout en déclarant : « tout va très bien ». Et aujourd’hui elle déclare qu’elle ne fait que « réduire » le personnel.

Tout le monde est visé par les licenciements. Si la direction espère nous diviser, c’est parce que plus nombreux nous sommes plus fort.

Sans vergogne

alors qu’elle prévoit de nous jeter à la rue, la direction d’Yvel cherchait des volontaires la semaine dernière pour faire des heures supplémentaires.

Elle nous prend pour des citrons, eh bien donnons lui les pépins !





Pour nous joindre : lutte.ouvriere.bezons@gmail.com

Attaquer les chômeurs, c’est nous attaquer tous

Le gouvernement compte économiser 3,6 milliards d’euros avec sa nouvelle réforme de l’assurance-chômage : il faudra avoir travaillé encore plus longtemps et la durée d’indemnisation sera encore plus courte.

Il ose prétendre que c’est pour atteindre le plein-emploi. Comme si les chômeurs étaient au chômage pour le plaisir ! Le but réel est d’utiliser la peur du chômage pour faire pression à la baisse sur les salaires et conditions de travail de toutes et tous.

Chômage : les discours et la réalité

Selon la CGT, 130 plans de licenciements et de suppressions de postes ont été lancés depuis septembre 2023, menaçant plus de 60 000 emplois.

Tandis que le gouvernement baratine sur le plein-emploi et réduit encore les indemnités chômage, le patronat poursuit sa guerre de classe en licenciant et en aggravant l’exploitation.

Pour l’arrêter, une seule voie : une mobilisation du monde du travail pour exprimer sa colère !

Actionnaires gavés, populations affamées

Les dividendes mondiaux ont encore battu un record : près de 340 milliards de dollars rien que pour le premier trimestre 2024.

C’est plus que le budget annuel qui serait nécessaire, selon l’ONU, pour éradiquer la faim dans le monde. Mais pour cela, il faudra mettre au régime sec actionnaires et capitalistes.

Les assassins… et leurs complices

L’armée israélienne a massacré sous les bombes au moins 35 personnes dans un centre de déplacés à Rafah, dans la bande de Gaza, portant à près de 36 000 le nombre de victimes de la politique de terreur du gouvernement israélien.

Mais ce que les dirigeants du monde impérialiste trouvent « scandaleux » et « honteux », c’est qu’un procureur de la Cour Pénale Internationale ait osé accuser Netanyahou, le premier ministre israélien, de crimes de guerre, même si cette accusation n’a aucune chance d’aboutir à un procès.

Pour eux, pas question de gêner leur homme de main.



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