samedi 11 avril 2015

Voici un bref compte rendu du conseil municipal de mercredi 8 avril avec mes interventions.


A propos de la convention avec la CAF sur les rythmes scolaires :
La convention porte sur la première partie de l'année scolaire, qui est déjà passée. Elle permettra d'obtenir des financements supplémentaires. Nous avons déjà eu l'occasion de discuter du caractère profondément injuste de cette mesure de l’État qui sous prétexte de mettre en place un aménagement des horaires d'écoles des enfants en profite surtout pour se désengager et faire reposer sur les communes, et au bout du compte la population, une charge financière supplémentaire. Alors évidemment, si la CAF apporte un complément financier, même modeste c'est plutôt le bienvenu. (cliquez pour lire la suite)

Mais, je note que les dotations de la CAF baissent elles aussi. Elles baissent comme celles de l’État, et dans tous les domaines. La dotation de fonctionnement, celle de la politique de la ville, ainsi que celles pour les écoles. Et cela s'accumule. Par contre les besoins eux restent entiers, voire augmentent.
Par exemple, au niveau du département les autorités scolaires viennent d'annoncer leur prévisions pour la prochaine rentrée 2015 : 1766 élèves en plus dans les écoles maternelles et primaires du département et seulement 47 classes de plus. Soit une classe pour plus de 37 élèves. Ce chiffre n'est qu'une moyenne, mais il indique clairement les intentions du gouvernement : même pour les enfants il prévoit de leur faire faire plus avec moins. Les déclarations du gouvernement sur la priorité donnée à l'école ne sont que des discours. Dans ce domaine, comme dans les autres, c'est l'austérité. Concrètement sur la ville des classes supplémentaires vont ouvrir mais, pas en nombre suffisant et dans de nombreuses écoles les effectifs d'élèves par classe vont augmenter. Pour ne prendre qu'un exemple : la maternelle Gabriel Péri devrait avoir 32 élèves par classe en moyenne l'année prochaine. Tout le monde peut se rendre compte que nous allons vers une dégradation des conditions d’accueil et d'études des enfants dans les écoles. Les besoins augmentent mais l’État ne débloque pas les moyens financiers pour y faire face. On a tous entendu les discours sur les économies nécessaires mais nous avons tous entendus aussi les discours sur les aides toujours plus nombreuses aux entreprises et ceux sur les bénéfices et les fortunes de ces dernières qui ne cessent d'augmenter. Cela dépasse bien sûr le cadre de ce conseil, mais la solution ne peut pas être de fonctionner avec des budget de pénurie alors que les fortunes sont gaspillées dans les circuits financiers.

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