A propos de la convention avec la CAF sur les rythmes scolaires :
La convention porte sur la première partie de l'année scolaire, qui est déjà passée. Elle permettra d'obtenir des financements supplémentaires. Nous avons déjà eu l'occasion de discuter du caractère profondément injuste de cette mesure de l’État qui sous prétexte de mettre en place un aménagement des horaires d'écoles des enfants en profite surtout pour se désengager et faire reposer sur les communes, et au bout du compte la population, une charge financière supplémentaire. Alors évidemment, si la CAF apporte un complément financier, même modeste c'est plutôt le bienvenu. (cliquez pour lire la suite)
La convention porte sur la première partie de l'année scolaire, qui est déjà passée. Elle permettra d'obtenir des financements supplémentaires. Nous avons déjà eu l'occasion de discuter du caractère profondément injuste de cette mesure de l’État qui sous prétexte de mettre en place un aménagement des horaires d'écoles des enfants en profite surtout pour se désengager et faire reposer sur les communes, et au bout du compte la population, une charge financière supplémentaire. Alors évidemment, si la CAF apporte un complément financier, même modeste c'est plutôt le bienvenu. (cliquez pour lire la suite)
Mais,
je note que les dotations de la CAF baissent elles aussi. Elles baissent comme
celles de l’État, et dans tous les domaines. La dotation de
fonctionnement, celle de la politique de la ville, ainsi que celles pour les
écoles. Et cela s'accumule. Par contre les besoins eux restent
entiers, voire augmentent.
Par exemple, au niveau du département les autorités scolaires viennent d'annoncer leur prévisions pour la prochaine
rentrée 2015 : 1766 élèves en plus dans les écoles
maternelles et primaires du département et seulement 47 classes de
plus. Soit une classe pour plus de 37 élèves. Ce chiffre n'est
qu'une moyenne, mais il indique clairement les intentions du
gouvernement : même pour les enfants il prévoit de leur faire
faire plus avec moins. Les déclarations du gouvernement sur la
priorité donnée à l'école ne sont que des discours. Dans ce
domaine, comme dans les autres, c'est l'austérité. Concrètement
sur la ville des classes supplémentaires vont ouvrir mais, pas en
nombre suffisant et dans de nombreuses écoles les effectifs d'élèves
par classe vont augmenter. Pour ne prendre qu'un exemple : la
maternelle Gabriel Péri devrait avoir 32 élèves par classe en
moyenne l'année prochaine. Tout le monde peut se rendre compte que
nous allons vers une dégradation des conditions d’accueil et
d'études des enfants dans les écoles. Les besoins augmentent mais
l’État ne débloque pas les moyens financiers pour y faire face.
On a tous entendu les discours sur les économies nécessaires mais
nous avons tous entendus aussi les discours sur les aides toujours
plus nombreuses aux entreprises et ceux sur les bénéfices et les
fortunes de ces dernières qui ne cessent d'augmenter. Cela dépasse
bien sûr le cadre de ce conseil, mais la solution ne peut pas être
de fonctionner avec des budget de pénurie alors que les fortunes
sont gaspillées dans les circuits financiers.
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