Le premier acte de Hollande après la tuerie
de Nice a été de prolonger pour trois mois l'état d'urgence dont il
venait d'annoncer la suspension. Ce faisant, il exploite l'émotion et
l'inquiétude bien légitimes ressenties par la population.
Mais cet attentat, commis justement en plein état
d’urgence, prouve bien l'inefficacité de celui-ci pour empêcher de tels
actes fous. Par contre, il permet de limiter l'expression des opposants à
la politique de Hollande et facilite les interventions policières
abusives. Il entretient un climat de crainte.
Refusons la peur et les divisions que les djihadistes
d’une part, le gouvernement et la droite d’autre part, cherchent à
instaurer.
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