À Bezons, les immeubles poussent comme des champignons. Pour les bétonneurs, c'est l'occasion de faire faire des petits à leur sous. Mais pour les petits et leur parents, c'est pas le conte de fée.
Les places en crèche sont déjà insuffisantes et avec l'arrivée de nouvelles familles ça ne va pas s'arranger. En laissant s'aggraver la situation, il y a fort à parier que le vide laissé par l'Etat ouvre l'appétit de loups du privé.
Par exemple, le patron des crèches "Les petits chaperon rouges", Jean Emmanuel Rodocanachi, en même temps président de la Fédération Francaise des Entreprises de Crèches, qui occupe la 467 place du classement "Challenges" des 500 plus grosses fortunes du pays en 2016, en est un bel exemple. Il vient d'acheter des "entreprises" de crèches en Allemagne et en Angleterre, dans un secteur en pleine croissance, 35 % pour ces dernières années.
Pour quelques uns, garder des petits choux fait rêver de gros sous. Surtout que dans le panier des petits chaperons rouge, il y a la bonne galette des subventions.
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