samedi 11 novembre 2017

les prolétaires n'ont pas de patrie.



Le 11 novembre commémore la fin de la 1ère guerre mondiale, pour certains c’est l’occasion de célébrer l’héroïsme et l’amour de la patrie. Pas pour nous.
Au contraire, le mouvement ouvrier est internationaliste. Avant cette guerre, les grandes organisations ouvrières, la CGT, la SFIO affichaient leur opposition à la guerre contre l’Allemagne qui s’annonçait. Jaurès écrivait « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ».
De retour du front, les nouveaux élus de la municipalité de Bezons avait décidé de célébrer le souvenir des habitants morts aux combats par un monument sobre, affichant son hostilité à la guerre, avec ces devises : « Haine à la Haine, Guerre à la Guerre ».
Depuis la destruction de l’ancienne mairie, le monument est au deuxième étage de la mairie à coté de la salle du conseil municipal. Le nationalisme progresse aujourd’hui dans bien des têtes, les marchands d’armes sont toujours aussi avides, et l’impérialisme rend le monde plus qu’instable.
Ce n’est vraiment pas le moment de cacher ni d’oublier que les prolétaires n’ont pas de patrie.

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