Le 11 novembre
commémore la fin de la 1ère guerre mondiale, pour certains c’est
l’occasion de célébrer l’héroïsme et l’amour de la patrie.
Pas pour nous.
Au contraire, le
mouvement ouvrier est internationaliste. Avant cette guerre, les
grandes organisations ouvrières, la CGT, la SFIO affichaient leur
opposition à la guerre contre l’Allemagne qui s’annonçait.
Jaurès écrivait « le capitalisme porte en lui la guerre comme
la nuée porte l’orage ».
De retour du front,
les nouveaux élus de la municipalité de Bezons avait décidé de
célébrer le souvenir des habitants morts aux combats par un
monument sobre, affichant son hostilité à la guerre, avec ces
devises : « Haine à la Haine, Guerre à la Guerre ».
Depuis la
destruction de l’ancienne mairie, le monument est au deuxième
étage de la mairie à coté de la salle du conseil municipal. Le
nationalisme progresse aujourd’hui dans bien des têtes, les
marchands d’armes sont toujours aussi avides, et l’impérialisme
rend le monde plus qu’instable.
Ce n’est vraiment
pas le moment de cacher ni d’oublier que les prolétaires n’ont
pas de patrie.
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