Il y a aussi le développement de zones d’activités économiques, comme à Sartrouville, pour lesquelles la collectivité va mettre la main à la poche. Quel moyen a-t-on de vérifier qu’au final cela aidera à développer l’emploi ? Trop souvent, l’arrivée d’une entreprise dans une ville n’est en réalité qu’un transfert à la suite d’un déménagement.
Et justement, l’usine Hutchinson, anciennement Joint Français, de Bezons a été coupée en deux il y a 5 ans. Et dès le mois de janvier, l’une des deux parties doit déménager vers Sartrouville dans une de ces nouvelles zones d’activité. Pour l’instant, la direction de cette entreprise assure que cela n’aura pas de conséquence sur l’emploi, mais ce n’est pas si sûr.
Quant à l’autre partie de l’usine, celle qui avait été vendue au leader mondial de la peinture automobile PPG, les salariés sont tellement inquiets pour leur emploi qu’ils ont fait grève ce vendredi et ce lundi, pour contraindre leur direction à s’expliquer sur ses projets de cessions d’activité.
Hutchinson et PPG sont des groupes largement bénéficiaires. Mais comme beaucoup de multinationales, au lieu de développer l’activité des entreprises et d’y créer des emplois, elles jouent au Monopoly, et massacrent des emplois en rachetant ou en revendant des secteurs d’activité pour dégager toujours plus de profits. Elles ne laissent pas non plus passer l’occasion de se faire financer par l’argent public à un titre ou à un autre.
Quel contrôle a-t-on pour vérifier que les aides versées au titre de l’emploi et du développement industriel ne seront pas versées à fond perdu uniquement pour déménager une usine, d’une zone d’activité à une autre ?
Et justement, l’usine Hutchinson, anciennement Joint Français, de Bezons a été coupée en deux il y a 5 ans. Et dès le mois de janvier, l’une des deux parties doit déménager vers Sartrouville dans une de ces nouvelles zones d’activité. Pour l’instant, la direction de cette entreprise assure que cela n’aura pas de conséquence sur l’emploi, mais ce n’est pas si sûr.
Quant à l’autre partie de l’usine, celle qui avait été vendue au leader mondial de la peinture automobile PPG, les salariés sont tellement inquiets pour leur emploi qu’ils ont fait grève ce vendredi et ce lundi, pour contraindre leur direction à s’expliquer sur ses projets de cessions d’activité.
Hutchinson et PPG sont des groupes largement bénéficiaires. Mais comme beaucoup de multinationales, au lieu de développer l’activité des entreprises et d’y créer des emplois, elles jouent au Monopoly, et massacrent des emplois en rachetant ou en revendant des secteurs d’activité pour dégager toujours plus de profits. Elles ne laissent pas non plus passer l’occasion de se faire financer par l’argent public à un titre ou à un autre.
Quel contrôle a-t-on pour vérifier que les aides versées au titre de l’emploi et du développement industriel ne seront pas versées à fond perdu uniquement pour déménager une usine, d’une zone d’activité à une autre ?
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