Aux élections municipales de 1925, le Parti communiste qui défendait encore des idées révolutionnaires et dans la continuité de ce combat, présentait des femmes aux élections alors que l’État bourgeois ne leur avait pas accordé le droit de voter. Bon nombre de politiciens, le plus souvent diplômés, se croyaient savants et malins à expliquer que les femmes ne pouvaient décider des affaires du pays, qu'elles étaient faites pour s'occuper des enfants, ou pour minauder... Il faut croire que la population ouvrière de la ville de Bezons, comme de nombreuse autres villes avait moins de préjugés que les gouvernants d'alors, puisqu'ils élurent des femmes. C'est le représentant de l’État qui les a révoquées ne supportant pas l'idée que des femmes participent à la direction des affaires...
Cela fait longtemps que le mouvement ouvrier est en avance sur les idées arriérées de nos dirigeants. Cela n'a pas changé.
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