jeudi 12 mars 2020

fermeture des ecoles notre tract


Après l’annulation des rassemblements de plus de 1000 personnes, la fermetures des écoles dans toute la France jusqu’à nouvel ordre, le gouvernement a annoncé, une série de mesures exceptionnelles pour freiner l’épidémie du coronavirus... Il est d’autant plus pressé de donner l’impression d’agir que les bourses s’effondrent.
Il y a de quoi être inquiet et en colère. Non pas à cause de la gravité de ce virus - moindre que redoutée - mais parce que, s’il y avait des millions de malades et qu’il devenait nécessaire d’hospitaliser des milliers de personnes, l’hôpital public serait incapable de contrôler la situation. Et cela, c’est de la responsabilité du gouvernement, de celui-ci comme de ceux qui l’ont précédé.
Cela fait un an que tous les personnels hospitaliers tirent la sonnette d’alarme pour dénoncer les Urgences saturées, les services hospitaliers à flux tendu, les sous-effectifs chroniques et les déserts médicaux. Rien n’y a fait ! Le gouvernement a poursuivi sa politique consistant à siphonner l’argent des hôpitaux pour arroser le grand patronat, parce que les profits, les dividendes et les cours boursiers passent avant la santé publique !
Les mesures de confinement et le ralentissement, voire la mise à l’arrêt de nombreuses usines en Chine pèsent sur toute l’économie mondiale, et particulièrement sur le tourisme, le textile, l’automobile les transports et le luxe.
À côté de ce ralentissement de la production, il y a les anticipations des spéculateurs qui amplifient le phénomène et qui ont fait dévisser toutes les Bourses mondiales, menaçant d’un nouveau krach financier. Eh oui, un des plus petits organismes vivant sur cette terre, le coronavirus, pourrait déclencher le prochain krach mondial ! C’est bien la preuve que l’économie est une maison de fous.  
Alors même que l’humanité a les moyens de faire face à la pandémie de coronavirus, toute l’économie risque de plonger dans une nouvelle récession parce que le système capitaliste s’apparente à un château de cartes.
Demain, si la crise s’aggrave brutalement, le gouvernement prendra encore des milliards à la collectivité et rognera sur ce qui est indispensable aux classes populaires pour se porter au secours des banquiers ou de la bourgeoisie ! Avec la réforme de l’indemnisation chômage, il a ajouté des dizaines de milliers de pauvres à ceux qu’il y avait déjà. Avec la réforme des retraites, il veut voler des années de retraite aux futures générations. Il est prêt à tout !  
L’économie et toute la société sont atteintes par une maladie grave, celle du parasitisme et de l’irresponsabilité d’une bourgeoisie aveuglée par ses profits. Si les travailleurs ne l’empêchent pas de nuire, toute la société en crèvera.
Il faut que le monde ouvrier retrouve la conscience des luttes qu’il a à mener et qu’il se rassemble, s’organise pour défendre ses intérêts contre la bourgeoisie, contre son gouvernement et contre son État.
C’est la perspective défendue par les listes que Lutte ouvrière présente dans 240 villes aux élections municipales, dont Bezons.
Personne ne refera le monde à l’échelle municipale. Nous ne faisons pas de démagogie ni de promesses mensongères.
Nous disons que, dans cette période de crise et de recul économique, social mais aussi moral, rien d’essentiel ne viendra d’en haut pour les travailleurs, pour les exploités, pour les plus pauvres.
Nous appelons les travailleurs à ne compter que sur la force de leur révolte.



Votez pour le camp des travailleurs !
Affirmez que vous ne vous résignez ni à l’exploitation, ni au capitalisme !
Affirmez la nécessité, pour le monde ouvrier, de se battre contre la classe capitaliste avec la conscience d’avoir à prendre eux-mêmes le pouvoir pour changer la société !
Envoyez des représentants du camp des travailleurs au conseil municipal. Ils seront les porte-voix des intérêts et des luttes des travailleurs de la commune. Comme nous l’avons fait dernièrement pour les crèches, ou auparavant pour les embauches ou contre les rythmes scolaires.




Michel
Campagnac

enseignant, conseiller municipal

conduit la liste
 
Lutte Ouvrière
Faire entendre le camp

 des travailleurs
Pour nous joindre : 06.11.07.54.44. * suivez le blog LO bezons * Imp. Spé LO. Le 6 mars 2020

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