Après
l’annulation des rassemblements de plus de 1000 personnes, la
fermetures des écoles dans toute la France jusqu’à nouvel ordre,
le gouvernement a annoncé, une série de mesures exceptionnelles
pour freiner l’épidémie du coronavirus... Il est d’autant plus
pressé de donner l’impression d’agir que les bourses
s’effondrent.
Il y a de
quoi être inquiet et en colère. Non pas à cause de la gravité de
ce virus - moindre que redoutée - mais parce que, s’il y avait des
millions de malades et qu’il devenait nécessaire d’hospitaliser
des milliers de personnes, l’hôpital public serait incapable de
contrôler la situation. Et cela, c’est de la responsabilité du
gouvernement, de celui-ci comme de ceux qui l’ont précédé.
Cela fait
un an que tous les personnels hospitaliers tirent la sonnette
d’alarme pour dénoncer les Urgences saturées, les services
hospitaliers à flux tendu, les sous-effectifs chroniques et les
déserts médicaux. Rien n’y a fait ! Le gouvernement a
poursuivi sa politique consistant à siphonner l’argent des
hôpitaux pour arroser le grand patronat, parce que les profits, les
dividendes et les cours boursiers passent avant la santé publique !
Les mesures
de confinement et le ralentissement, voire la mise à l’arrêt de
nombreuses usines en Chine pèsent sur toute l’économie mondiale,
et particulièrement sur le tourisme, le textile, l’automobile les
transports et le luxe.
À côté
de ce ralentissement de la production, il y a les anticipations des
spéculateurs qui amplifient le phénomène et qui ont fait dévisser
toutes les Bourses mondiales, menaçant d’un nouveau krach
financier. Eh oui, un des plus petits organismes vivant sur cette
terre, le coronavirus, pourrait déclencher le prochain krach
mondial ! C’est bien la preuve que l’économie est une
maison de fous.
Alors même
que l’humanité a les moyens de faire face à la pandémie de
coronavirus, toute l’économie risque de plonger dans une nouvelle
récession parce que le système capitaliste s’apparente à un
château de cartes.
Demain, si
la crise s’aggrave brutalement, le gouvernement prendra encore des
milliards à la collectivité et rognera sur ce qui est indispensable
aux classes populaires pour se porter au secours des banquiers ou de
la bourgeoisie ! Avec la réforme de l’indemnisation chômage,
il a ajouté des dizaines de milliers de pauvres à ceux qu’il y
avait déjà. Avec la réforme des retraites, il veut voler des
années de retraite aux futures générations. Il est prêt à tout !
L’économie
et toute la société sont atteintes par une maladie grave, celle du
parasitisme et de l’irresponsabilité d’une bourgeoisie aveuglée
par ses profits. Si les travailleurs ne l’empêchent pas de nuire,
toute la société en crèvera.
Il faut que
le monde ouvrier retrouve la conscience des luttes qu’il a à mener
et qu’il se rassemble, s’organise pour défendre ses intérêts
contre la bourgeoisie, contre son gouvernement et contre son État.
C’est la
perspective défendue par les listes que Lutte ouvrière présente
dans 240 villes aux élections municipales, dont Bezons.
Personne ne
refera le monde à l’échelle municipale. Nous ne faisons pas de
démagogie ni de promesses mensongères.
Nous disons
que, dans cette période de crise et de recul économique, social
mais aussi moral, rien d’essentiel ne viendra d’en haut pour les
travailleurs, pour les exploités, pour les plus pauvres.
Nous
appelons les travailleurs à ne compter que sur la force de leur
révolte.
Votez
pour le camp des travailleurs !
Affirmez
que vous ne vous résignez ni à l’exploitation, ni au
capitalisme !
Affirmez
la nécessité, pour le monde ouvrier, de se battre contre la classe
capitaliste avec la conscience d’avoir à prendre eux-mêmes le
pouvoir pour changer la société !
Envoyez
des représentants du camp des travailleurs au conseil municipal. Ils
seront les porte-voix des intérêts et des luttes des travailleurs
de la commune. Comme nous l’avons fait dernièrement pour les
crèches, ou auparavant pour les embauches ou contre les rythmes
scolaires.
Michel
Campagnac
enseignant,
conseiller municipal
conduit
la liste
Lutte
Ouvrière
Faire
entendre le camp
des travailleurs
des travailleurs
Pour
nous joindre : 06.11.07.54.44.
* suivez le
blog LO bezons * Imp.
Spé LO. Le 6 mars 2020
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire