Dans la Zone Industrielle, l'inquiétude mais aussi la colère de venir travailler dans des usines qui ne sont pas "essentielles" à la vie dans cette période de confinement augmente.
Le gouvernement s'est bien gardé d'interdire aux patrons de faire tourner leur entreprise même si cela oblige les travailleurs à déroger à la règle du confinement.
Tout au plus, leur demande-t-il de mettre en place des aménagements. Ce qu'ils font : fermeture de la cantine par-ci, aménagement d'horaire par-là, ou interdiction de se regrouper à la machine à café. Mais les solutions hydroalcooliques, la désinfection des postes et même la distance suffisante entre collègues sur certains postes leur coûtent déjà plus et sont souvent insuffisantes.
Non seulement, ces entreprises exposent leurs salariés et avec eux leurs proches à des risques inutiles mais elles font preuve d'irresponsabilité. Chaque nouveau cas est un problème pour tous. Pour le salarié lui même, pour sa famille mais aussi pour les soignants et tous ceux qu'il risque à son tour de contaminer !
Le gouvernement est resté sourds à la détresse des hospitaliers pendant de long mois. Eh bien cela continue, ce sont les patrons qui restent sourd aux appels à la raison de hospitaliers qui implorent la population de rester confinée.
Veulent ils faire la démonstration qu'ils se moquent bien du défi qui s'impose à la collectivité ?
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