jeudi 25 mars 2021

le bulletin de la zone industrielle du 22 mars.

 

c’EST POURTANT CLAIR

Le plan de licenciement des 208 travailleurs de l’usine PPG de Bezons a été présenté ces jours-ci à l’antenne du 95 du ministère du travail. Elle rendra un avis dans plusieurs semaines, comme s’il pouvait y avoir un doute et que la situation n’était pas claire. PPG est une multinationale riche à milliards et nous ne pouvons pas nous retrouver au chômage, encore moins en ce moment.

Pour chasser les doutes, il ne reste qu’à redire plus fort : non aux licenciements !



QU’ONT ILS À CACHER ?

En novembre 2020, la ministre du travail déclarait à la radio : « j’invite ceux qui n’ont pas le couteau sous la gorge (les groupes comme PPG) à ne pas engager de plan de licenciement ».

Si elle l’a dit à l’antenne du 95 de son ministère, cette dernière n’a pas de raison de faire des cachotteries.

Les choses sont simples : les licenciements, c’est non !



Gardez vos mouchoirs

La direction paie des experts pour « nous accompagner » car elle s’inquiète de notre santé « psychologique ».

Depuis le temps qu’on est là, on connaît le chemin ; c’est pas d’accompagnement vers la sortie dont on a besoin, c’est l’arrêt des licenciements.



Jeudi au tribunal

Le jeudi 25 mars, une audience au tribunal de Paris aura lieu. L’objectif est de contraindre la direction à rendre public des documents qu’elle veut garder secret. Il s’agit de notre avenir. C’est normal d’y être.



Diviser pour mieux régner

A en croire la nouvelle direction d’Ales Group, nous serions en concurrence avec une autre usine du groupe dans le sud de la France. Il faudrait aller plus vite et demander moins… Ben voyons.

Est-ce à force de faire des produits de beauté que la direction voit des concours partout ? Pas nous !



Tic tac ou toc toc ?

La direction d’Yvel annonce l’arrêt de plusieurs productions et la suppression de postes occupés par des intérimaires dans quelques semaines. Ça ne l’empêche pas de demander des volontaires pour venir travailler des samedis pour rattraper des retards.

En avance sur les retards ou en retard sur l’avance. La belle affaire ! On a tous besoin d’un travail et d’un salaire.

Problème de fin de mois

Reine du planning, la direction d’Yvel promet une prime pour dans… 8 mois ! Il n’y a pas que sur les plannings qu’elle a loupé quelque chose. Visiblement, c’est bien la seule à ne pas s’être rendu compte que les prix s’envolaient maintenant.

Conditionne...ment ?

Chez Tencate, ça fait des lustres que l’on nous promet une « palétiseuse » pour faciliter le travail de conditionnement devenu particulièrement chargé.

Pour l’instant la seule chose que cette machine sait faire c’est meubler les discours et c’est pas emballant.

Nouveau confinement, même politique

Le cirque gouvernemental du reconfinement de seize départements cache le principal : un an après le début de l’épidémie, les services de réanimation et les hôpitaux sont toujours contraints de gérer la pénurie tandis que le gouvernement reste à genoux devant les groupes pharmaceutiques qui décident du rythme des livraisons donc de celui de la vaccination.

Le gouvernement laisse faire la machine à profit, et c’est la population qui en paie le prix.

Les espions bientôt au placard ?

Plusieurs dirigeants d’Ikea et des policiers sont jugés après qu’un système d’espionnage de salariés, et même de clients, avait été démasqué en 2012. Pour fouiller dans la vie de salariés ou dans celles de candidats à l’embauche, les dirigeants ont payé pour avoir accès à des fichiers de la police.

Les dirigeants d’Ikéa se sont pris les pieds dans le tapis, mais comment croire que le flicage patronal est une exclusivité Ikea ?

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