vendredi 12 mars 2021

Lutte Ouvrière Bezons Z.I. Le 08/03/2021

 

Lutte Ouvrière Bezons Z.I. Le 08/03/2021

Y a pas le compte

La direction de PPG, pour tenter de faire accepter sa décision de fermer l’usine de Bezons et de licencier 208 personnes, propose des sommes d’argent. Elle jongle avec les montants, comme pour souffler le chaud et le froid, elle avance un chiffre puis le retire et en avance un autre. Pour elle, c’est un numéro de cirque.

Pour nous, il s’agit de nos vies avec celles de nos familles. Alors la seule somme qui s’approcherait du compte serait l’équivalent de nos salaires jusqu’à la retraite, cotisations comprises, pour tous !



Pas Moins

Lors du rachat de l’usine Finlandaise Tikkurila, en Janvier, le groupe PPG a rajouté 400 millions de $ à son offre de départ pour finir sa négociation commerciale.

400 millions, c’est l’équivalent de 2 millions pour chacun des 208 salariés de Bezons. On les vaut bien.



Et les EPI ?

Le directeur ne sort plus sans se faire accompagner par des vigiles. Il ne se sent sans doute pas en sécurité à l’usine. Mais ce n’est pas une raison pour faire prendre des risques inutiles aux agents de sécurité qu’il a emmené dans les ateliers sans chaussure de sécurité.

Heureusement, des travailleurs veillaient aux grain et l’ont rappelé à l’ordre. Contrairement à ce qu’il raconte à la préfecture, le danger ne vient pas des ouvriers.



Sortez les mouchoirs

La direction répète à qui veut l’entendre qu’elle devra bientôt payer un loyer supplémentaire pour le site et que cela explique pourquoi PPG voudrait quitter Bezons.

Ben voyons, elle n’aurait plus de quoi payer le loyer. Si elle veut faire pleurer dans les chaumières, il va falloir qu’elle se creuse davantage.



Pour notre sécurité ne comptons que sur nous mêmes

Chez Yvel, la semaine dernière, une machine a blessé au doigt une intérimaire. Les pompiers ont dû l’évacuer. Depuis, la machine a été mise à l’arrêt « par manque de sécurité » mais trop tard, l’accident avait eu lieu. Notre camarade a été blessée mais aussi choquée.

On travaille pour gagner notre vie, pas pour jouer avec notre santé.



Médecine pour tous

Chez Yvel, après nous être usés la santé à produire des serrures de camions à la chaîne, nous sommes plusieurs à avoir des restrictions médicales qui nous empêchent d’assurer certains postes.

Régulièrement le directeur l’oublie.

Des troubles de mémoire à ce point… il devrait peut-être penser à consulter le médecin.

Pingres épinglés

Depuis janvier, la nouvelle direction d’Alés a changé les fiches de paye. Et comme par hasard, elles sont devenues incompréhensibles avec beaucoup d’erreurs… jamais en notre faveur.

Nouveau patron mais vieilles combines.

Les salaires qui fachent

Chez Tencate, pas de nouvelles des NAO. La direction se réjouit pourtant d’avoir pu faire de bonnes affaires quand le prix du pétrole était bas. Mais maintenant, les carburants, sont revenus au plus fort. Le prix du Gaz vient d’augmenter de plus de 5 %. Ces hausses s’ajoutent à toutes les autres augmentations de prix. Alors il est grand temps de faire entendre la complainte de nos fiches de paies.



Pas de relâchement dans le baratin

Une dizaine de personnes, au moins, ont été contaminées par le virus du Covid chez PPG, il y a plus d’une semaine. 25 l’ont été chez Dassault à Argenteuil, quasiment sur la même période. La plupart des clusters sont dans les entreprises et sans doute les transports et les écoles.

Patrons et gouvernement nous ressassent les mêmes sornettes sur le prétendu relâchement de la population. Mais ce sont eux qui prennent les décisions. Et visiblement, pas celles qui nous protègent.

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