vendredi 23 avril 2021

le bulletin de la Zone Industrielle du 19 avril 2021

 

Un sacré encouragement

L’inspection du travail n’a pas accepté le Plan de Sauvegarde de l’Emploi présenté par la direction de PPG-Bezons.

En bon défenseur du monde des riches, l’État ne dit pas qu’une entreprise qui réalise 3 milliards de profits ne doit pas licencier, il trouve que les mesures d’accompagnement sont insuffisantes.

En tous cas, c’est un désaveu pour la direction et un encouragement pour tous ceux qui ne veulent pas se laisser jeter dehors par une multinationale pleine aux as !



Les temps changent

Hourra et cornes de brume ont retenti la semaine dernière. Ce n’était pas au stade après la victoire de Paris où les matchs se jouent à huis clos, mais ici à l’usine, où l’annonce du rejet du PSE par l’inspection du travail a été mieux accueillie qu’un premier but !

Pour que l’équipe des travailleurs PPG se fasse une place en finale, il n’y a pas de secret : jouer collectif et offensif !



Elle ne sait pas ce qu’elle veut

Un bruit court que la direction voudrait redémarrer des productions qu’elle avait arrêtées. Depuis le temps que l’on répète que notre travail est utile, on ne peut pas dire qu’elle soit réactive...

c’est bête, elle aurait dû le dire plus tôt, ça va être serré entre le dentiste et l’acqua-poney.

Immunité collective

La direction a le projet de supprimer l’équipe d’après midi et de la fusionner avec celle de matinée. Cela fait prés d’un an qu’on s’est adapté aux horaires décalés du protocole sanitaire pour éviter les brassages et même malgré ça, le covid a laissé des traces dans l’usine.

Si son projet, c’est d’accélérer l’immunité collective façon Bolsonaro, on n’est pas d’accord.

« nous protégeons et embellissons le monde » ben voyons.

Il y a peu, le directeur du groupe PPG, à Pittsburg, s’est félicité lors d’une conférence devant les actionnaires, des « solides performances en 2020 et du renforcement de nos positions de leader » pour conclure « je suis optimiste pour 2021 malgré les incertitudes liées à la pandémie ». Et de vanter son slogan « nous protégeons et embellissons le monde ».

c’est lui qui le dit : aucune raison de fermer l’usine de Bezons !

La montre du virus

Dans les ateliers d’Yvel, plusieurs d’entre nous ont été testés positifs au covid. La direction a décidé que les membres de l’équipe qui commencent à 6h15 étaient cas contacts mais pas ceux qui commencent à 7h15. Pourtant, on travaille ensemble et on prend la pause ensemble…

Heureusement que le virus sait lire l’heure…



Paroles paroles

En reprenant l’usine Group-Ales de Bezons, le groupe Impala s’est engagé à garantir l’activité pour deux ans… Mais on sait tous ce que valent les promesses de patrons ; pas grand-chose ! Ils ne maîtrisent d’ailleurs rien à l’évolution économique. De nombreuses usines ont fermé, malgré les engagements du style « promi-juré ». Par contre, le repreneur ne s’est pas engagé pour la suite…

Alors bien plus que des promesses, la seule chose sur laquelle on peut compter c’est sur notre force collective pour nous défendre.



On connait la chanson

Le groupe canadien Solmax leader des géosynthétiques annonce « avoir conclu une entente » avec Tencate géosynthétique, pour une vente d’ici quelques mois. Le directeur se félicite de « ce nouvel environnement commercial où nous pouvons apporter encore plus de valeur ensemble ».

Derrière les belles paroles sur l’amour du métier, il y a l’espoir des actionnaires de gagner davantage avec notre travail.



La crise ? Quelle crise ?

La blanchisserie industrielle Elis vient de racheter Scaldis une blanchisserie belge qui fait un chiffre d’affaire de 10 Millions d’euros.

Elle est loin d’être rincée la société Elis.



Fermeture du site Airbus Bezons

La société Signalis, rue rameau dans la Z.I., qui fabrique des systèmes de surveillance des mers par satellite a été racheté par Airbus il y a moins de deux ans. Airbus a maintenant décidé de fermer le site, supprime une vingtaine d’emplois et déménage les autres à Elancourt (78).

Les patrons alimentent le chômage. Pour vivre, nous n’aurons pas d’autres choix que d’imposer la répartition du travail entre tous avec le maintien du salaire.



Pour nous joindre : lutte.ouvriere.bezons@gmail.com

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