Nous devons renouveler les garanties d’emprunt des bailleurs de logements sociaux. Les emprunts garantis s’élèvent à environ 34 millions d’euros. Ce n’est pas rien. Cela engage sérieusement la collectivité. D’autant que ces allongements de dettes proposés par la Caisse des Dépôts et Consignations, sont présentés par elle, comme une mesure destinée à aider les organismes de logements sociaux à affronter leurs difficultés. En payant sur plus de temps, on comprend qu’ils peuvent payer moins par période, mais il y a des intérêts. Étant donné le montant des sommes empruntés, cela n’est pas négligeable.
Quelle est la situation de ces organismes ? Qu’en est-il de leurs difficultés ? S’ils sont au bord du gouffre, cette mesure suffira-telle ? Pourquoi laisser le problème à la responsabilité des communes alors que le logement est un problème qui les dépasse largement ?
En termes de logement social il n’y a pas le compte. Il n’y en a pas assez.
Le logement reste le problème numéro un des travailleurs. Se loger est trop souvent mission impossible. A Bezons, de nombreuses personnes travaillent mais dorment dans leur voiture faute de logement abordable. De nombreuses autres quittent la ville à cause des surloyers imposés par les bailleurs sociaux. C’est insupportable. On a vu depuis plusieurs semaines, combien la situation était insupportable pour des millions de personnes des classes populaires. Les gilets jaunes ont exprimé une colère légitime face aux problèmes de pouvoir d’achat. Et entre le gazole et loyer, le lien est évident, c’est parce que les loyers sont trop chers que de nombreuses personnes n’ont pas eu d’autres solutions que de s’éloigner de leur lieu de travail et de dépenser des sommes importantes en carburant.
C’est l’État qui devrait prendre en compte la construction du million de logements qui manquent dans le pays. Et il y a l’argent pour cela : dans les milliards de bénéfices des grosses sociétés.
Je vote en général pour les garanties d’emprunt pour l’habitat social, mais cette fois je me suis abstenu pour signifier ma défiance de la politique de l’État sur cette question du logement.
En termes de logement social il n’y a pas le compte. Il n’y en a pas assez.
Le logement reste le problème numéro un des travailleurs. Se loger est trop souvent mission impossible. A Bezons, de nombreuses personnes travaillent mais dorment dans leur voiture faute de logement abordable. De nombreuses autres quittent la ville à cause des surloyers imposés par les bailleurs sociaux. C’est insupportable. On a vu depuis plusieurs semaines, combien la situation était insupportable pour des millions de personnes des classes populaires. Les gilets jaunes ont exprimé une colère légitime face aux problèmes de pouvoir d’achat. Et entre le gazole et loyer, le lien est évident, c’est parce que les loyers sont trop chers que de nombreuses personnes n’ont pas eu d’autres solutions que de s’éloigner de leur lieu de travail et de dépenser des sommes importantes en carburant.
C’est l’État qui devrait prendre en compte la construction du million de logements qui manquent dans le pays. Et il y a l’argent pour cela : dans les milliards de bénéfices des grosses sociétés.
Je vote en général pour les garanties d’emprunt pour l’habitat social, mais cette fois je me suis abstenu pour signifier ma défiance de la politique de l’État sur cette question du logement.
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