Pour ne pas créer
les classes et ne pas embaucher le personnel en nombre suffisant afin
de permettre l’accueil et la formation dans les meilleures
conditions, Le gouvernement multiplie les pirouettes, en faisant
croire qu’il suffirait de réorganiser le fonctionnement des
établissements scolaires. Comme si, travailler autrement permettrait
de palier aux manques d’effectif. C’est le but des réformes du
bac, de la voie professionnelle, de parcours-sup, des réformes des écoles. Et par
exemple : dans le Val d’Oise, maintenant, quand un nouveau
collège ouvre, cela se fait avec le même nombre de postes de
surveillants d’assistantes ou assistants sociaux, que ce qui existe
déjà. Ce qui veut dire automatiquement prendre aux autres. Ainsi,
il est annoncé un poste de surveillant en moins sur le lycée pour l'année prochaine. De
nouveaux diplômes viennent remplacer des BTS, qui sous prétexte
d’être plus qualifiants, regroupent plus d’élèves mais sans prof
supplémentaire. Dans les lycées pros, le gouvernement décide qu’il
y a trop de math, trop de français, d’histoire ou de langues. Et
abracadabra, les magiciens du ministère inventent de nouvelles
disciplines, comme le travail en "autonomie", des plages horaires pendant lesquelles les élèves
n’ont pas de prof.
Le gouvernement
organise la pénurie dans les établissements scolaires, comme dans
le reste des services publics alors qu’il se montre toujours plus
généreux pour soutenir et financer les entreprises privées et
surtout leurs propriétaires.
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