vendredi 5 juillet 2019

Ce gouvernement attaque l’éducation de la maternelle à l’université.


Pour ne pas créer les classes et ne pas embaucher le personnel en nombre suffisant afin de permettre l’accueil et la formation dans les meilleures conditions, Le gouvernement multiplie les pirouettes, en faisant croire qu’il suffirait de réorganiser le fonctionnement des établissements scolaires. Comme si, travailler autrement permettrait de palier aux manques d’effectif. C’est le but des réformes du bac, de la voie professionnelle, de parcours-sup, des réformes des écoles. Et par exemple : dans le Val d’Oise, maintenant, quand un nouveau collège ouvre, cela se fait avec le même nombre de postes de surveillants d’assistantes ou assistants sociaux, que ce qui existe déjà. Ce qui veut dire automatiquement prendre aux autres. Ainsi, il est annoncé un poste de surveillant en moins sur le lycée pour l'année prochaine. De nouveaux diplômes viennent remplacer des BTS, qui sous prétexte d’être plus qualifiants, regroupent plus d’élèves mais sans prof supplémentaire. Dans les lycées pros, le gouvernement décide qu’il y a trop de math, trop de français, d’histoire ou de langues. Et abracadabra, les magiciens du ministère inventent de nouvelles disciplines, comme le travail en "autonomie", des plages horaires pendant lesquelles les élèves n’ont pas de prof.

Le gouvernement organise la pénurie dans les établissements scolaires, comme dans le reste des services publics alors qu’il se montre toujours plus généreux pour soutenir et financer les entreprises privées et surtout leurs propriétaires.
 

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