vendredi 5 juillet 2019

Motion contre la réforme de la Fonction publique



La motion met en avant des prétendues valeurs  de la république auxquelles je ne crois pas. 
Moi, Je vois surtout la république de l’argent dont la justice n’est pas la même pour les riches et les pauvres, dans laquelle la police frappe plus fort les travailleurs, les chômeurs qui contestent la politique du gouvernement que les bourgeois ou les politiciens à leur service qui se servent dans les caisses…
L’inverse serait bien, mais il nous faudra un autre État pour connaître cela.

Même si je ne vois pas la république avec les même yeux que les rédacteurs de la motion, je suis d’accord sur le fait que la Réforme du statut des fonctionnaires ne concerne pas que les travailleurs de l’État. C’est à tous les travailleurs que l’on demande de travailler plus, plus vite et d’être moins payés... on demande à une infirmière de travailler à la chaîne, d’oublier qu’elle s’occupe de patients, tout ça pour que les intérêts rentrent dans les caisses des banques. Et cela fait déjà plusieurs années que de nombreux travailleurs de l’État ne sont pas fonctionnaires mais contractuels ou en CDI. L’attaque contre les fonctionnaires est la poursuite de toutes celles qui aggravent les conditions de vie de tous les salariés.

Tout le monde devrait avoir le droit à un emploi qui permette de pouvoir vivre dignement sans avoir peur du lendemain. Tout le monde devrait avoir le droit de se soigner, de se loger et d’avoir une retraite en bonne santé. 

Et d’ailleurs, combien de travailleurs de la ville n’ont qu’un contrat précaire et devraient avoir droit à mieux? Pourquoi ne pas se dépêcher de les titulariser avant la réforme ? La municipalité n’a pas répondu.

L’aggravation de la situation des salariés de l’État, n’améliorera pas celles des autres travailleurs, au contraire, elle accompagnera d’autres reculs en tentant de diviser davantage les travailleurs. Et il est bon de se rappeler qu’au moment où le gouvernement impose des économies au prétexte que les caisses sont vides, il parle en fait des caisses de la collectivité, largement siphonnées par les multinationales et leurs actionnaires.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire