à propos de l'utilisation de l’excédent : le Budget Supplémentaire
Dans
tous les services, le besoin de personnel supplémentaire est criant.
Et l’affectation de l’excédent qui se fait en partie sur des
économies de personnel ne se traduira pas par des embauches
supplémentaires.
Régler
une facture, téléphoner à un service sont devenus des opérations
compliquées. Les besoins de la population en services sont
importants. Dans les crèches, il n’y a que 200 berceaux et rien
que pour avoir du personnel en nombre suffisant sur toute la plage
horaire, c’est déjà le casse-tête ; dans les centres de loisirs
la liste d’attente est longue. On pourrait rajouter à l’absurdité
de cette situation que des salariés vacataires et à temps partiels
ne demandent qu’à être embauchés.
Bien
sûr, c’est l’État qui impose des économies et distribue des
budgets insuffisants. Des besoins élémentaires sont sans réponses
comme s’il s’agissait d’exigences extravagantes pendant que
l’argent coule à flot pour la spéculation ou le luxe. C’est une
course en avant dans laquelle les finances publiques servent toujours
plus à financer les entreprises et les intérêts du privée mais
pas les besoins de la population.
Au
passage, les pressions de Bolloré sur la question d’Autolib’ ont
fini par coûter 30 000 euros à la ville et à sa population.
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