lundi 2 mars 2020

Moins de services publics c’est plus de difficultés pour tous.


La trésorerie a disparue, pour régler ses facture, il faut aller à Argenteuil. Des trois Postes qu’il y avait sur la ville, il n’en reste qu’une avec moins de facteur. La sécurité sociale a réduit ses horaires d’ouverture au public, à Pôle emploi pas de visite sans RDV. La plupart des services de l’hôpital d’Argenteuil ou de Colombes doivent affronter le manque de personnel et sont déjà surchargés. Comment feront-il pour faire face si il y a une augmentation importante du nombre de malades en raison de l’épidémie annoncée ? Les établissements scolaires doivent eux aussi affronter de nombreuses difficultés, alors qu’ils ont toujours moins d’enseignants, de surveillants, d’agents d’entretien, d’infirmières ou d’assistantes sociales. Et on pourrait continuer la liste...
« les services publics sont trop chers, ils faut faire des économies ». Nous ont dit les différents gouvernements, alors que dans le même temps, l’État réserve des milliards d’euros de subventions au patronat et que les impôts des plus riches et des grosses sociétés diminuent.
A l’heure où tous les candidats affichent tous le soucis de la « bonne gestion », l’évidence s’impose : c’est d’entretenir les milliardaires qui est trop cher.

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