Bien des travailleurs ne sont pas décidés à se laisser sacrifier à ce jeu de massacre et se préparent à riposter. Beaucoup se souviennent qu’en décembre 2018, déjà à propos d’inquiétudes pour l’avenir des emplois une grève de plusieurs jours avait surpris la direction qui s’était empressée de distribuer une prime de 1000 euros pour éviter que la colère de ceux de PPG ne rejoigne celles des gilets jaunes.
Ce souvenir est un encouragement pour ceux qui s’apprêtent à se mobiliser pour refuser les licenciements et la fermeture.
Il n’y a pas que le virus qui est contagieux, la colère contre l’irresponsabilité et l’égoïsme des actionnaires peut elle aussi devenir virale, surtout en ce moment.
Tout le monde doit pouvoir travailler et avoir un salaire. Pour cela, il faut répartir le travail entre tous les travailleurs avec le maintien des salaires. C’est à cela que doivent servir les milliards de bénéfices accumulés depuis des années.
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