Évidemment, la direction met en avant des difficultés liées aux conséquences de la crise sanitaire auxquelles elle ajoute de prétendus mauvais résultats de l’usine de Bezons.
La crise sanitaire à bon dos. Car si la direction prévoit la fermeture à Bezons elle envisage aussi de conserver les productions qui l’intéressent en les transférant sur d’autres usines du groupe, en Espagne et en Angleterre.
Depuis des années, le groupe Ppg industrie fait plus de 1 milliard de dollars de bénéfices tous les ans.
Depuis quelques temps, (bien avant la crise sanitaire), les actionnaires communiquent pour regretter que cela ne leur rapportent pas davantage.
Ils sacrifient les travailleurs d’ici et en même temps réclament aux travailleurs des autres usines des efforts non pas parce que l’entreprise est en difficulté mais parce qu’ils demandent davantage de dividendes.
Ils ont une stratégie pour cela, sans doute en place depuis longtemps. Mais pour passer des plans à la réalité, il leur reste à affronter les réactions des travailleurs !
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