mardi 17 octobre 2023

LUTTE OUVRIÈRE BEZONS - BULLETIN Z.I. Le 17/10/2023


 À GAZA, LA BARBARIE ENGENDRÉE PAR LA DOMINATION DES GRANDES PUISSANCES

Après les atrocités commises par le Hamas, Israël fait régner la terreur sur Gaza, au vu et au su du monde entier et, même, avec la bénédiction des puissances impérialistes, dont la France. Privés d’électricité, de nourriture et d’eau, plus d’un million de Palestiniens sont sommés de fuir la ville vers le sud de Gaza sous un tapis de bombes qui a déjà fait 2700 morts dont 700 enfants. Pour aller où et vivre comment ? Personne ne le sait. La bande de Gaza était une prison à ciel ouvert, elle est en train de devenir un cimetière.

Les peuples palestinien et israélien vont payer ce nouveau bain de sang durant de longues années. Mais c’est une tragédie dans laquelle les puissances impérialistes les ont plongés.

La guerre entre Israël et la Palestine n’est pas née de haines ancestrales, ni d’un conflit religieux. Derrière elle, comme derrière la guerre en Ukraine, il y a les intérêts, les calculs et les rivalités des grandes puissances.

Pour comprendre ce drame, il faut remonter à la Première Guerre mondiale, quand la France et la Grande-Bretagne se partageaient le Proche-Orient, alors partie de l’Empire ottoman.

En 1917, la Grande-Bretagne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Balfour, promettait aux organisations sionistes la création d'un foyer national juif en Palestine. Parallèlement, elle s’engageait auprès des Arabes pour créer, après-guerre, un vaste royaume arabe incluant la Palestine. La Palestine devenait ainsi une terre deux fois promise ! Et ce n’était pas pour faire vivre les deux peuples en bonne entente, c’était pour les utiliser, l’un contre l’autre, comme les puissances européennes le firent dans tant de colonies.

Comble de cynisme, à partir de 1939, les dirigeants britanniques fermèrent les portes aux Juifs persécutés dans toute l’Europe puis à ceux qui avaient survécu à l’extermination nazie. Il s’agissait, cette fois, de s’attacher les faveurs des Arabes.

En 1948, les États-Unis, désormais maîtres du monde, reconnaissaient la création d’Israël contre la volonté des États arabes voisins. Les Palestiniens étaient chassés en masse, transformés en réfugiés à vie dans des camps surpeuplés ou en citoyens de seconde zone en Israël.

Les États-Unis comprirent tout l’intérêt qu’ils pouvaient retirer de l’existence d’un État tel qu’Israël dans cette région riche en pétrole, mais aussi traversée par de profondes inégalités et une grande misère. Ils firent donc d’Israël leur allié et premier défenseur dans la région.

Les puissances impérialistes n’agirent ni par humanité ni en reconnaissance du génocide, comme elles le prétendent aujourd'hui. Elles le firent par amour du pétrole et du commerce.

Depuis lors, les puissances impérialistes ont systématiquement couvert la politique d’oppression, de spoliation et de terreur de l’État d’Israël contre le peuple palestinien. Elles continuent aujourd'hui en soutenant la vengeance sanglante de l’armée israélienne sur les civils de Gaza.

C’est derrière cette politique révoltante que Macron nous appelle à l’unité nationale. Il faut refuser de marcher. Le Hamas a commis des monstruosités, mais ce n’est pas une raison pour soutenir celles, perpétrées à plus grande échelle, par l’État d’Israël avec la complicité de nos propres dirigeants. C’est précisément cette politique de terreur qui permet au Hamas de recruter.

Les gouvernants des grandes puissances mettent de l’huile sur le feu partout, au Moyen-Orient, en Ukraine, en Asie. Ils nous entraînent dans une évolution guerrière catastrophique.

Le nouvel attentat meurtrier contre un professeur à Arras en est un terrible contre-coup. Là encore, le gouvernement nous appelle à défendre « nos valeurs », alors que toute sa politique consiste à épouser les postures d’extrême droite, à stigmatiser les musulmans et les travailleurs immigrés.

Les travailleurs de France, de Palestine, d’Israël, du monde arabe comme d’Afrique, sont entrainés par leurs dirigeants respectifs dans une impasse économique, sociale et guerrière.

Du fait des migrations et de l’interdépendance économique créée par le capitalisme, jamais les peuples du monde n’ont été aussi intimement liés. Mais la politique de la classe dominante, qui consiste à diviser pour régner, creuse des fossés de haine et de sang entre peuples voisins, voire entre travailleurs d’un même pays.

Cette politique conduit à la catastrophe. L’appel de Karl Marx, « Prolétaires de tous les pays unissons-nous ! », doit être relayé par tous les travailleurs conscients.

Unissons-nous pour renverser la grande bourgeoisie et prendre la société en main à l’échelle de la planète. C’est le seul moyen de parvenir à une société réellement humaine, débarrassée de l’exploitation, de la misère, de la guerre et de ses atrocités. .

Nathalie Arthaud

LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. Le 16/10/2023

CHRONOPOST

La direction d’Alès croyait n’avoir que des petites enveloppes pour accompagner son plan de licenciement. Mais après deux jours de grève, elle a fini par trouver des enveloppes plus grandes. Comme quoi la lutte rend bien des choses possibles... ça donne envie de continuer.

UNIS

Pendant ces deux jours de mobilisation ; on a appris à agir ensemble, on a pu afficher sur les grilles ce que l’on pensait de ce patron voyou et montrer notre colère. Même le directeur a préféré partir de l’usine sans sa voiture plutôt que d’avoir à déplacer nos pancartes. Ensemble on est plus forts !

ÇA PASSE TOUJOURS PAS

La direction a beau changer la taille des enveloppes, on est encore loin du compte. Le groupe Impala est plein aux as. Vraiment aucune raison de se laisser condamner au chômage.

PAS D’ACCORD

la direction semble se réjouir d’avoir trouvé des représentants syndicaux pour signer son prétendu « Plan de Sauvegarde de l’Emploi ». Mais nous on ne perd pas de vue que les licenciements, on n’en veut pas et que cette signature n’engage que ceux qui signent.

PRIX, SALAIRES, CONVENTIONS...

Métallurgie, textile, le patronat prend le prétexte de nouvelle conventions collectives pour tirer les salaires vers le bas. Pourtant, à chaque passage en caisse, les prix nous rappellent qu’il faut augmenter les salaires. Il faudra plus que des discussions pour obliger les patrons à le faire.

CONFÉRENCE SOCIALE, CINÉMA TOTAL

Alors qu’il manque au moins 400 ou 500 euros sur la fiche de paie pour tous les travailleurs et que les salaires d’embauche sont souvent inférieurs au smic, le gouvernement a réuni les syndicats et le patronat pour discuter des salaires. Discuter et c’est tout, puisque Borne a déjà prévenu qu’elle ne ferait rien pour « contraindre » les entreprises. Pour noyer le poisson, elle a juste annoncé la création d’un « Haut Conseil des rémunérations », qui ne servira à rien. Pour obliger le patronat à prendre sur ses profits pour augmenter nos salaires, ne comptons donc que sur nous-mêmes.

UN MORT AU TRAVAIL

En déchargeant un camion pour le magasin Décathlon du quartier de La Madeleine à Paris, un travailleur intérimaire a trouvé la mort. Depuis des jours, les syndicats avaient alerté sur les dangers encourus par les travailleurs au moment du réassortiment du magasin, parce qu’il faut aller vite et que le déchargement se fait au contact de la circulation routière. Le Décathlon de la Madeleine, dans un quartier très touristique de la capitale, est celui qui rapporte le plus à la famille Mulliez. Ce travailleur a été tué par un chariot élévateur, mais en fait c’est la course au profit qui est coupable.

ON NE VEUT PAS SE TAIRE

Après une campagne politico-médiatique visant à présenter ceux qui dénoncent la politique d’Israël comme des soutiens du terrorisme, le gouvernement a interdit toutes les manifestations de solidarité avec les Palestiniens sous prétexte d’éviter des violences. En fait, il veut forcer la population à s’aligner derrière lui et son soutien au terrorisme d’État d’Israël.  Ne nous laissons pas bâillonner !

LA GUERRE AUX MISÉREUX OU LA GUERRE À LA MISÈRE ?

Sous prétexte de limiter le nombre de campements, la Préfecture de police de Paris a interdit pendant un mois les distributions alimentaires dans des quartiers populaires du nord-est de la capitale où des sans-abri survivent grâce aux distributions alimentaires. Faire la chasse aux miséreux dans Paris à moins d’un an des Jeux olympiques, voilà un objectif digne de la police française selon ses donneurs d’ordres !


Pour nous joindre : lutte.ouvriere.bezons@gmail.com

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