jeudi 20 novembre 2014

Je suis intervenu en disant ;


 Il y avait également « à prendre acte » d’un long rapport sur cette communauté.
Bien sûr, ni la commune, ni la communauté de communes ne sont responsables de la situation économique et sociale. Mais justement, je voudrais plus que nuancer certains propos de ce rapport.
Comme dans la plupart des municipalités ouvrières, le chômage est élevé à Bezons. Il est au dessus de 13 %, c'est à dire bien au dessus des moyennes, du pays, de la région ou du département. Ce n'est pas facile de s'y retrouver dans tous les chiffres qui circulent. Mais une chose est sûre : le chômage ne baisse pas. Personne, je crois, ne le vit comme cela.
Le rapport se vante d'une augmentation de 21% du nombre d'emplois(cliquez en dessous pour lire la suite)
sur le territoire, soit un peu plus de 3000 emplois. En fait d'augmentation, cela correspond à l'arrivée des salariés d'ATOS. Il ne s'agit pas de créations mais de transferts. L'arrivée de l'entreprise sur le site de Bezons correspond plutôt pour le plus grand nombre de salariés de cette entreprise à une augmentation de leur temps de transport. Je suis curieux de savoir combien vivent vraiment sur Bezons, sans compter ceux qui vivent à l’hôtel, pendant la semaine, car leur domicile est trop loin.
Ce déplacement masque une baisse du nombre d'emplois sur le secteur. Ce nombre baisse sur la plupart des autres zones d'activités de l'agglomération. Et de fait, ces dernières années, à Bezons, comme ailleurs, des entreprises ont fermé et licencié leur personnel.
Je voudrais juste rappeler le cas de l'entreprise Gatineau-Revlon de Bezons qui a fermé il n'y a pas si longtemps, ou celle de Plasteff qui est en train de déménager en licenciant ses salariés. Mais le plus souvent, les suppressions d'emplois se font de façon moins spectaculaire mais tout aussi réelle. Par des licenciements déguisés en ruptures conventionnelles ou, par le non remplacement de départs en retraite. Au final les effectifs salariés des entreprises baissent presque partout. Et parfois, alors que la charge de travail ne diminue pas. Il faut ajouter à cela les suppressions de postes dans les services publics, les lycées ou La Poste, par exemple. Et, à en croire le syndicat des agents, la ville, elle même, supprimerait des postes dans l'avenir. http://lo-bezons.blogspot.fr/

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