Il y avait également « à prendre acte » d’un
long rapport sur cette communauté.
Bien
sûr, ni la commune, ni la communauté de communes ne sont
responsables de la situation économique et sociale. Mais justement,
je voudrais plus que nuancer certains propos de ce rapport.
Comme
dans la plupart des municipalités ouvrières, le chômage est élevé
à Bezons. Il est au dessus de 13 %, c'est à dire bien au dessus des
moyennes, du pays, de la région ou du département. Ce n'est pas
facile de s'y retrouver dans tous les chiffres qui circulent. Mais
une chose est sûre : le chômage ne baisse pas. Personne, je
crois, ne le vit comme cela.
Le
rapport se vante d'une augmentation de 21% du nombre d'emplois(cliquez en dessous pour lire la suite)
sur le
territoire, soit un peu plus de 3000 emplois. En fait d'augmentation,
cela correspond à l'arrivée des salariés d'ATOS. Il ne s'agit pas
de créations mais de transferts. L'arrivée de l'entreprise sur le
site de Bezons correspond plutôt pour le plus grand nombre de
salariés de cette entreprise à une augmentation de leur temps de
transport. Je suis curieux de savoir combien vivent vraiment sur
Bezons, sans compter ceux qui vivent à l’hôtel, pendant la
semaine, car leur domicile est trop loin.
Ce
déplacement masque une baisse du nombre d'emplois sur le secteur. Ce
nombre baisse sur la plupart des autres zones d'activités de
l'agglomération. Et de fait, ces dernières années, à Bezons,
comme ailleurs, des entreprises ont fermé et licencié leur
personnel.
Je
voudrais juste rappeler le cas de l'entreprise Gatineau-Revlon de
Bezons qui a fermé il n'y a pas si longtemps, ou celle de Plasteff
qui est en train de déménager en licenciant ses salariés. Mais le
plus souvent, les suppressions d'emplois se font de façon moins
spectaculaire mais tout aussi réelle. Par des licenciements déguisés
en ruptures conventionnelles ou, par le non remplacement de départs
en retraite. Au final les effectifs salariés des entreprises
baissent presque partout. Et parfois, alors que la charge de travail
ne diminue pas. Il faut ajouter à cela les suppressions de postes
dans les services publics, les lycées ou La Poste, par exemple. Et,
à en croire le syndicat des agents, la ville, elle même,
supprimerait des postes dans l'avenir. http://lo-bezons.blogspot.fr/
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