Les
licenciements ou les suppressions d'emplois se font dans des
entreprises qui ont profité des aides de l’État. Gatineau-Revlon
appartenait à un homme d'affaires américain dont la fortune
s'élevait à 15 milliards de dollar, mais il a pu compter sur l'aide
de l’État, sous la forme du crédit impôt recherche. Ou encore
Atos :(cliquez en dessous pour lire la suite)
l'entreprise reçoit plusieurs millions d'euros d'aides,
au titre du CICE. Cela ne l'empêche pas de projeter de se séparer
de plusieurs centaines de salariés, alors que son PDG, un ancien
Ministre, s'est accordé, l'année dernière, une augmentation de
salaire de 75 %. Il est à noter que dans ces deux cas, l’État
saigne la population à qui il impose des sacrifices pour dégager
ces aides, alors que leur propriétaire ou leur dirigeant, eux,
s'épargnent les sacrifices.
Je
crois que l’on ne pourra se réjouir vraiment que lorsque, ce
problème du chômage, particulièrement douloureux dans des villes
ouvrières comme Bezons, sera terrassé. Et, là malheureusement, ce
n’est pas la perspective qui se dessine. Ce devrait pourtant être
la préoccupation de ceux qui ont la prétention de savoir gouverner
un pays de faire en sorte que tout le monde puisse avoir un travail
et un salaire pour vivre. Le moins que l'on puisse dire c'est que
cela ne l'est pas. Ce ne serait pourtant pas compliqué, pour faire
en sorte que tout le monde travaille, de répartir le travail entre
tous, en maintenant les salaires. Cela coûterait de l'argent ;
mais nous savons tous que de l'argent, il y en a. A condition d'avoir
la volonté de s'en prendre à la puissance de l'argent, c'est à
dire aux capitalistes.
http://lo-bezons.blogspot.fr/
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