jeudi 20 novembre 2014

POUR LUTTER CONTRE LE CHOMAGE, IL FAUT S’EN PRENDRE AUX GRANDES FORTUNES (suite de l'intervention)

Les licenciements ou les suppressions d'emplois se font dans des entreprises qui ont profité des aides de l’État. Gatineau-Revlon appartenait à un homme d'affaires américain dont la fortune s'élevait à 15 milliards de dollar, mais il a pu compter sur l'aide de l’État, sous la forme du crédit impôt recherche. Ou encore Atos :(cliquez en dessous pour lire la suite)
l'entreprise reçoit plusieurs millions d'euros d'aides, au titre du CICE. Cela ne l'empêche pas de projeter de se séparer de plusieurs centaines de salariés, alors que son PDG, un ancien Ministre, s'est accordé, l'année dernière, une augmentation de salaire de 75 %. Il est à noter que dans ces deux cas, l’État saigne la population à qui il impose des sacrifices pour dégager ces aides, alors que leur propriétaire ou leur dirigeant, eux, s'épargnent les sacrifices.
Je crois que l’on ne pourra se réjouir vraiment que lorsque, ce problème du chômage, particulièrement douloureux dans des villes ouvrières comme Bezons, sera terrassé. Et, là malheureusement, ce n’est pas la perspective qui se dessine. Ce devrait pourtant être la préoccupation de ceux qui ont la prétention de savoir gouverner un pays de faire en sorte que tout le monde puisse avoir un travail et un salaire pour vivre. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela ne l'est pas. Ce ne serait pourtant pas compliqué, pour faire en sorte que tout le monde travaille, de répartir le travail entre tous, en maintenant les salaires. Cela coûterait de l'argent ; mais nous savons tous que de l'argent, il y en a. A condition d'avoir la volonté de s'en prendre à la puissance de l'argent, c'est à dire aux capitalistes.
 http://lo-bezons.blogspot.fr/

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