J'ai
voté pour cette motion, par solidarité avec
tous ceux qui veulent résister à la rapacité des actionnaires. Car
il est bien évident que si des actionnaires sont intéressés par le
rachat de l’entreprise c’est avec l’objectif de tirer toujours
plus de richesses de l’activité de ses travailleurs.
Les
privatisations ne sont pas nouvelles. On a pu vérifier qu’elle
n’apportaient rien de bon. Un gouvernement socialiste, celui de
Jospin avait même battu un records de privatisation. L’un de ses
ministres, M Gayssot avait tenté de nous convaincre qu’il valait
mieux parler « d’ouverture du capital » plutôt que de
privatisation au sujet de la vente d’Air France aux actionnaires.
C’est
un vieux truc, en vendant des entreprises les gouvernements espèrent
récupérer un peu de fonds mais ils veulent surtout satisfaire les
demandes pressantes d’actionnaires fortunés qui cherchent où
placer leur argent. Il est impressionnant de voir qu’en ce moment,
ceux qui ont des millions à placer, sont inquiets et recherchent les
placements « sûr » ; en achetant des entreprises
dont la rentabilité est assurée et confirmée ou même en prêtant
de l’argent avec des intérêts négatifs à l’État par peur de
perdre davantage ailleurs. Car si, dans les discours on nous rabâche
qu’il n’y a que l’entreprise privée qui fonctionne et qu’il
faudrait accepter de tout lui sacrifier, dans le même temps, tous
les spécialistes d’économie nous annoncent le crash. D’une
certaine façon ce sont les actionnaires eux mêmes qui le disent :
leur économie va de travers. Alors, il n’y a vraiment aucune
raison de se sacrifier pour elle.
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