mercredi 27 janvier 2021

tract de la Zone industrielle de Bezons le 25.01.20

                                           

 

CONTRE L’OFFENSIVE CAPITALISTE, MOBILISONS-NOUS ENSEMBLE, LE 4 FÉVRIER

L’évolution de la pandémie, les inquiétudes et les contraintes qu’elle engendre nous préoccupent tous. Mais elle n’a pas suspendu la lutte de classe. C’est même l’inverse : partout, le grand patronat a utilisé le Covid, les restrictions et l’ambiance anxiogène pour resserrer la discipline et accroître l’exploitation.

Heures supplémentaires à la pelle, samedis et nuits travaillés ; vols de congés ; augmentation de la charge de travail ; blocage, voire baisse des salaires ; pressions et sanctions pour un rien… Les retards de production liés aux fermetures du premier confinement et le renvoi des intérimaires ont été compensés, dans bien des cas, par des cadences et des rythmes de production délirants.

Avec moins de salariés, bien des multinationales ont produit et gagné autant en 2020 qu’en 2019. Sans bouger le petit doigt, les actionnaires continuent de s’enrichir. En trimant et en acceptant bien des sacrifices, les travailleurs galèrent, quand ils ne sont pas mis la porte !

Car l’avalanche des plans de licenciements continue : Total, les Fonderies du Poitou, Cargill, l’enseigne d’ameublement Alinéa, Accor, Danone, Auchan, Bridgestone, l’entreprise de restauration Elior, General Electric, Nokia, Renault, Airbus, Air France, ADP… comment les citer tous quand on en compte des dizaines par semaine ?

Parmi eux, il y a le plan de Michelin : 2 300 emplois supprimés, après avoir réalisé 1,7 milliard de bénéfices en 2019 et multiplié les dividendes ces dernières années. Et son PDG ne se cache pas derrière le Covid : il assume vouloir être plus productif pour être parmi les premiers.

Dans le genre « Je fais mon fric, mais j’en veux encore plus », il y a aussi Sanofi : un millier d’emplois supprimés dont 400 dans la recherche, en pleine crise sanitaire et alors que le groupe a touché près d'un milliard de l’État et distribué 4 milliards à ses actionnaires en 2019 !

Des millions de familles ouvrières dépendent des associations caritatives pour manger ? Des restaurateurs et des commerçants se demandent comment survivre ? Michelin, Sanofi, Total… veulent garantir à leurs actionnaires qu’ils seront servis comme des rois ! Face à la concurrence, ils veulent être plus rentables que les plus rentables, plus rapaces que les plus rapaces ! Tant pis si cela signifie plus d’exploitation, de chômeurs et de pauvreté dans cette période de crise !

Intensification de l’exploitation pour les uns, licenciement pour les autres : voilà ce que la bourgeoisie réserve au monde du travail !

Même aidé et arrosé de milliards par l’État, le grand patronat ne fait aucun cadeau aux travailleurs. Et ce n’est pas le gouvernement qui l’en empêchera car lui-même continue de supprimer des emplois publics et des moyens, y compris dans la Santé ou l’Éducation.

Beaucoup de travailleurs se défendent à l’échelle de leur entreprise. C’est le cas des travailleurs de la raffinerie Total de Grandpuits en Seine-et-Marne, en grève depuis quatre semaines car menacés par la suppression de 700 emplois. C’est le cas des salariés du voyagiste Tui qui contestent un plan de 600 emplois. Mais les capitalistes mènent une offensive générale contre les travailleurs, contre leurs emplois, leurs conditions de travail, leur niveau de vie, et on n’y fera face qu’avec une contre-offensive de l’ensemble de la classe ouvrière.

Une telle mobilisation ne se décrète pas, bien sûr. Mais elle est nécessaire et possible. La CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation et de grève jeudi 4 février. C’est l’occasion d’affirmer, collectivement, que les travailleurs ont des objectifs et des perspectives à opposer à la bourgeoisie et son gouvernement.

Assurer un emploi à tous, dans des conditions convenables, est le problème central du monde du travail : il faut stopper les licenciements et répartir le travail entre tous avec maintien des salaires ! Cette répartition du travail signifie aussi créer des emplois partout où les salariés ont du travail par-dessus la tête. C’est vrai dans le privé mais aussi dans le public : il faut travailler moins pour travailler tous !

Une minorité est de plus en plus riche quand le monde ouvrier s’appauvrit : il faut augmenter les salaires, pas les marges des entreprises ni les dividendes des actionnaires !

Avec les 100 milliards du plan de relance, il est possible de créer plus de 2,7 millions d’emplois : il faut le contrôle des salariés sur l’argent public qui est encaissé par le grand patronat ! Cet argent doit servir à garantir les emplois et les salaires et à embaucher dans les hôpitaux et les maisons de retraite !

Il n’y aura ni confinement ni couvre-feu contre la rapacité patronale. Il dépend des travailleurs de riposter et de construire la contre-offensive nécessaire du monde du travail. Imp. Spé. LO

 

 

LE 9 FÉVRIER, AU TRIBUNAL DE pONTOISE

La direction de PPG assigne un élu du personnel au tribunal pour une question de procédure. C’est elle qui veut licencier 208 travailleurs de Bezons pour faire plus de profit et c’est elle qui réclame justice !

Soyons nombreux à aller devant le tribunal pour affirmer que les seuls voyous sont ceux qui licencient !



gavés

PPG vient de publier ses résultats. Le groupe se réjouit d’avoir réalisé 3,8 milliards de $ de bénéfices pour l’ensemble de l’année 2020. 2 % de mieux que l’année d’avant. Il a même dégagé un trésorerie de 2,1 milliards ! PPG se vante aussi d’avoir pu distribuer des dividendes aux actionnaires comme chaque année depuis 49 ans !

Il n’y a vraiment aucune raison de se laisser sacrifier par ces gens là.



PROVOCATION

Le P.D.G, du groupe PPG, Mac Garry a déclaré depuis Pittsburg aux USA : « Nous faisons de la santé et la sécurité de nos salariés une priorité » et « je voudrais remercier nos salariés pour leur efforts continus dans cette période de défi ».

C’est un peu dur à traduire car sa langue n’est pas l’anglais mais la langue de…



morpions

PPG continue à faire des achats en série sur les bourses comme dans un rayon de supermarché. Cette fois, le groupe achète encore une entreprise aux USA et une autre en Allemagne pour plusieurs centaines de millions de $.

Ras le bol du « monopoly », il est temps de passer à « la bonne paye » !

Enfant gaté

La direction de PPG-Bezons nous a envoyé un mail, pour nous demander de faire de notre mieux pour réussir l’Audit de début mars. Elle nous parle comme à des gosses mais pour l’instant, c’est elle qui casse une usine qui tourne pour céder aux caprices des actionnaires.



encore un samedi

Le directeur de PPG-Bezons a encore imploré les uns et les autres pour venir travailler le samedi, sans trop de succès.

S’il veut ouvrir l’usine plus longtemps, qu’il nous rejoigne dans le combat contre la fermeture décidée par les actionnaires.

Le samedi ça me dit rien

Chez Yvel aussi, la direction trouve intéressant de faire travailler le samedi. Nous, on trouve qu’il y a plein d’autres choses à faire le week-end, surtout avec le couvre-feux.

S’il y a du boulot, il faut le répartir entre tous pour que tout le monde ait un travail et un salaire décent.



c’est qui les fraudeurs ?

Chez Yvel, la nouvelle attestation de mutuelle tant attendue, n’est maintenant que de 6 mois au lieu d’un an. Et quand on cherche à savoir pourquoi, le directeur répond que c’est pour agir contre la fraude.

Quelle fraude ? Celle des employeurs qui multiplient les combines pour payer moins de cotisations et moins d’impôts ? Qu’il leur dise. Nous, on est clean.



Et surtout la santé...

Chez Tencate aussi, la mutuelle change cette année. Sera-t-elle mieux ou moins bien, on verra…

Ce qui est sûr, c’est que moins les patrons cotisent, moins la sécu rembourse et plus les mutuelles s’en mêlent. Elles augmentent même de 4,3 % en moyenne en 2021.

La santé est un marché juteux pour bien des financiers. Notre santé et leurs profits ne font pas bon ménage.



Avec le sourire ?

La direction de Tencate ne cache pas qu’elle est contente de l’augmentation de ses résultats. Raison de plus pour ne pas lui cacher l’effet néfaste de l’augmentation des prix sur nos salaires.



L’impérialisme américain coupable de guerre chimique

Un procès s’ouvre en France contre dix-neuf groupes de l’agrochimie, dont Dow Chemical et Bayer-Monsanto.

Durant la guerre du Vietnam, le gouvernement américain avait autorisé le déversement dans le pays de 84 millions de litres de l’agent orange, produit qui provoque encore aujourd’hui des malformations chez les enfants et des cancers.

Quel que soit le verdict, les coupables sont connus : les gouvernements responsables d’un crime contre l’humanité et les industriels qui en ont fourni les armes.


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