mardi 21 février 2023

LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. LE 20/02/2023

 


AUCUN SOUTIEN À LEUR SALE GUERRE ! 

Cela fait un an que l’armée russe a envahi l’Ukraine. Un an que les bombes tombent indistinctement sur des immeubles d’habitation et sur des sites stratégiques. Un an, avec toujours plus de destructions, de morts et de drames. C’est une tragédie, un immense retour en arrière pour l’Ukraine, et aussi pour la Russie. 

Chaque jour, des dizaines ou des centaines de soldats meurent tant du côté ukrainien que russe dans la boue des tranchées, sous des tirs d’artillerie ou dans des corps à corps qui rappellent les atrocités de la guerre de 1914. Et livraison d’armes après livraison, tout est mis en œuvre pour que cette boucherie dure des mois, sinon des années.

 Il ne faut pas l’accepter. Cette guerre n’a rien d’une guerre juste. Les Ukrainiens sont devenus, à leur corps défendant, les instruments, les otages et les victimes d’une rivalité qui les dépasse : celle qui oppose le camp impérialiste, mené par les États-Unis, à la Russie.

 L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe a été la réponse monstrueuse de Poutine à l’avancée politique, économique et militaire des puissances occidentales à l’est de l’Europe. Car, depuis la chute de l’Union soviétique, les États-Unis et l’Union européenne sont à la manœuvre pour placer cette région dans leur orbite. C’est pour cette raison que la guerre fait rage au Donbass depuis 2014. Celle-ci opposait, déjà, des indépendantistes pro-russes et des forces ukrainiennes armées et entraînées par les ÉtatsUnis. 

Jusqu’ici, Biden a fermé la porte à toute négociation avec Poutine. Il l’a encore montré lors de sa visite surprise à Kiev où il s’est engagé à livrer des armes de plus en plus sophistiquées pour affaiblir la Russie et, si possible, la mettre à genoux. Et les États-Unis y parviendront peut-être sans avoir à compter leurs morts au combat, puisqu’ils sont ukrainiens ! 

Les Ukrainiens servent de masse de manœuvre dans une guerre qui ne leur apportera pas la liberté et qu’ils paieront de multiples façons. Et c’est ce qui nous attend, nous aussi, si nous marchons dans cette guerre. Le militarisme a pris une ampleur inégalée depuis des décennies. L’affrontement entre les États-Unis et la Chine menace de plus en plus. Les deux pays se livrent déjà une guerre économique féroce à l’échelle du monde. Que se passera-t-il si la Chine décide de livrer des armes à la Russie ? 

La guerre en Ukraine peut, à tout moment, faire basculer le monde vers une troisième guerre mondiale. La propagande va-t’en guerre nous pousse déjà à diviser le monde entre démocraties et autocraties, entre forces de paix et agresseurs fous furieux. Mais les États-Unis ou la France n’ont jamais hésité à intervenir militairement quand leurs intérêts étaient en jeu. 

Ces dernières années, ils sont allés jusqu’à détruire l’Irak et la Libye pour se débarrasser de régimes qui leur résistaient. Aujourd'hui, ils ferment les yeux sur les entreprises de colonisation de l’État d’Israël contre les Palestiniens. 

Les puissances occidentales posent en pacifistes parce que, la plupart du temps, elles n’ont pas besoin d’intervenir militairement pour leur brigandage international : la puissance de leur capital et de leurs dollars leur suffit à corrompre et soumettre bien des dirigeants. Mais la misère et le dénuement qu’elles provoquent ne font pas moins de morts et de drames que les bombes. Les grandes puissances se portent toujours volontaires pour « libérer » les peuples opprimés… par leurs concurrents. Dans les faits, elles constituent un front unique contre les exploités. Quand Poutine est un dictateur qui défend, à la tête d’un appareil d’État répressif, les intérêts de la bureaucratie et des milliardaires russes, Biden et Macron défendent les intérêts de leurs capitalistes et Zelensky protège ceux des oligarques ukrainiens. 

Les travailleurs n’ont à se ranger ni dans un camp, ni dans un autre. La seule porte de sortie qui puisse garantir que le conflit prenne fin et ne recommence pas demain, c’est que les travailleurs refusent de servir de chair à canon et se retournent contre leurs propres dirigeants. Sans les travailleurs, rien ne peut se produire. 

Rien ne peut s’échanger, rien ne peut fonctionner. Même pour faire la guerre, produire les armes et les acheminer, les gouvernements ont besoin de nous. Sans notre consentement, il n’y a pas de guerre possible. 

Alors, préparons-nous à refuser l’union sacrée derrière Biden et Macron. Reprenons le mot d’ordre de Marx : prolétaires de tous les pays, unissons-nous contre la classe capitaliste qui nous exploite. Unissons-nous contre ses politiciens qui dressent les peuples les uns contre les autres et nous mènent à la guerre ! Nathalie Arthaud 

 LUTTE OUVRIÈRE BEZONS Z.I. LE 20/02/2023

 NE RIEN ATTENDRE Gouvernement et patrons s’entendent pour nous dire « bosse et crève ». On n’a rien à attendre de l’avenir qu’ils nous préparent. Préparons plutôt la grève.

 ÇA SE PRÉPARE Certains pensent que la grève coûte de l’argent, certes, c’est vrai. Mais on peut aussi faire nos comptes et réaliser qu’avec les prix qui flambent, ne pas la faire, pour réclamer des hausses de salaire, nous coûtera plus cher. C’est maintenant qu’il faut en discuter.

 UN TEMPS POUR TOUT Elis, Alès, Tencate, Yvel dans chacune de ces usines, les directions font venir certains d’entre nous au boulot le samedi. Ici, pour ne pas arrêter la machine, là, pour rattraper du retard ou simplement, parce que c’est comme ça… Désorganiser nos vies pour leurs affaires, c’est pas une bonne affaire. 

ELIS : LES ACTIONNAIRES SE RINCENT La direction du groupe Elis commence à publier ses comptes pour faire le bilan 2022. +25 % d’augmentation du chiffre d’Affaire et des bénéfices nets qui doublent de 220 à 530 millions d’euros en 1 an. Quand nous, on lave le linge, Elis nous fait les poches. 

SEULE LA LUTTE PEUT LES FAIRE RECULER ! Les députés ont fait le spectacle à l’Assemblée : la majorité accuse la gauche d’avoir bloqué les débats en proposant trop d’amendements, et la gauche reproche à la majorité d’avoir empêché le débat en limitant la durée d’examen du texte. Le gouvernement a effectivement décidé de passer en force. Des débats plus longs à l’Assemblée n’y auraient rien changé. Ce qui peut tout changer, c’est l’approfondissement de notre contestation, à nous travailleurs. La prochaine journée de mobilisation du 7 mars peut être une étape vers un mouvement massif de grèves, stoppant la machine à profit du patronat. 

UNE TENTATIVE DE DIVISION MANQUÉE Les députés ont quand même eu le temps de voter la suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux embauchés. Le gouvernement espère diviser les travailleurs en fonction de leurs métiers et de leur carrière. Mais dans le mouvement contre la réforme des retraites, nous avons tous intérêt à nous mobiliser contre le seul régime spécial qui pèse sur la société : celui des actionnaires des grandes entreprises qui accumulent des milliards sans bouger le petit doigt. 

LE MEDEF EN TOUTE FRANCHISE Le patron du Medef Roux de Bézieux le redit : la réforme des retraites est « douloureuse mais indispensable ». Il ajoute que « s’il y a tension dans les entreprises, c’est surtout sur les salaires ». Pour une fois, il a vu juste : les combats pour les retraites et les salaires sont inséparables pour les travailleurs. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il faudra se mettre en grève contre la réforme des retraites de Macron et pour imposer des augmentations. 

DU COMBUSTIBLE POUR LA COLÈRE SOCIALE Alors que les salaires, déjà trop bas depuis des années, sont rongés par l’inflation, que le gouvernement veut imposer un nouveau recul sur les retraites, c’est la fête à la Bourse de Paris : l’indice CAC 40 a battu son record de janvier 2022. Les entreprises qui le composent font des profits record, et les actions Total, Carrefour, Stellantis, etc. s’arrachent, ce qui fait monter les cours. Ce qui va monter aussi, c’est la rage contre tous ces super gavés par les trésors que rapporte l’exploitation de la classe ouvrière. 

LE TRAVAIL TUE, LE MINISTRE MENT Le ministre Olivier Dussopt a prétendu que le nombre de morts au travail était stable depuis 15 ans. C’est faux : selon le ministère du Travail lui même, ils ont été 476 en 2005, 790 en 2019 et 645 en 2022. Ces décès sont bien dus aux conditions de travail et à la recherche de rentabilité à tout prix. En minimisant les

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